BMW connaît bien l’exercice du concept-bike. Mais avec le Vision CE, la marque pousse encore plus loin l’idée lancée au début des années 2000 avec le scooter C1. Celui-ci se voulait déjà une alternative aux deux-roues classiques grâce à une cellule de protection et une ceinture de sécurité. Vingt ans plus tard, le Vision CE reprend cette philosophie dans une version électrifiée et plus pêchue.

Design de science-fiction

Impossible de la rater, la principale nouveauté du véhicule est une cage tubulaire légère qui fait office de cellule de sécurité. Elle est reliée à un siège spécifique et à un harnais à quatre points, qui permet théoriquement de rouler sans casque ni combinaison. L’objectif affiché par BMW est clair : « retirer les barrières » qui freinent certains usagers urbains et proposer une expérience tout autant décontractée que sécurisée.

Bmw Vision Ce 3© BMW

Outre sa cage protectrice, le Vision CE embarque une fonction d’auto-équilibrage. Le deux-roues tient donc tout seul à l’arrêt, une aide précieuse dans le trafic urbain ou lors des manœuvres. Cette assistance cherche à rassurer les néophytes, souvent intimidés par l’idée de gérer le poids d’une moto aux feux rouges ou lors des stationnements.

Côté design, BMW assume une esthétique radicale. Les contrastes dominent : une carrosserie blanche mate, une structure noire avec des accents néon rouges et des touches d’aluminium brossé. Le siège semble flotter au-dessus de l’ensemble, ce qui renforce l’aspect sculptural du véhicule. L’inspiration est nettement cyberpunk : phares LED acérés, roues pleines et silhouette basse rappellent autant l’univers de Tron que l’actuelle gamme CE, notamment le scooter électrique CE 04.

La Vision CE reste un concept, mais BMW a déjà prouvé que ses études de style pouvaient déboucher sur des modèles commercialisés. Le CE 04 lui-même avait commencé comme une expérimentation avant d’arriver en concession. Sans avancer de chiffres précis, la marque laisse entendre que les performances seraient proches de celles de ce scooter, soit environ 42 chevaux et une vitesse de pointe de 120 km/h, de quoi couvrir la plupart des trajets urbains et périurbains.

Reste que l’idée d’un deux-roues sans casque suscite pas mal de débat. On peut être séduit par l’innovation, mais aussi ironiser sur l’aspect réellement pratique du concept, par exemple avec la présence d’un harnais complet et la contrainte de s’installer dans cette « cage » roulante chaque jour.

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