Pour ses concerts à prix modique destinés à attirer un nouveau public, la Philharmonie a offert un sommet.
Les Prem’s ? Oui, c’est un tarif préférentiel de la SNCF. Mais pas seulement. Depuis cette rentrée, c’est une nouvelle formule proposée par la Philharmonie de Paris pour attirer un autre public au concert classique. Il s’agit d’un jeu de mots sur « Proms », ces concerts estivaux donnés au Royal Albert Hall de Londres, où l’on retire les fauteuils du parterre pour permettre à un public nombreux d’y assister debout, pour un tarif modique.
L’idée d’en proposer une version française pendant une semaine part d’un constat : même avec des interprètes prestigieux, les concerts de début septembre font rarement le plein. Et des interprètes prestigieux, il y en avait, en cette ouverture de saison. Dès le premier concert du Gewandhaus de Leipzig sous la direction d’Andris Nelsons, on a su que c’était gagné. Ce parterre bigarré où 600 auditeurs de moins de 28 ans avaient payé 15 euros, s’est révélé le meilleur des publics : attentif et concentré pendant, peu avare de son enthousiasme après
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