lire plus tard

Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo

Sans paiement. Sans abonnement.

Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info

créer votre compte

se connecter

Fermer la fenêtre de présentation

Publié le 07/09/2025 20:22

Temps de lecture : 2min – vidéo : 2min

Guerre en Ukraine : le siège du gouvernement touché par des frappes russes

Guerre en Ukraine : le siège du gouvernement touché par des frappes russes
(France 2)

2min

Des frappes russes ont touché le siège du gouvernement ukrainien dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 septembre. Des attaques qui ont été meurtrières.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Un bruit assourdissant. Et puis l’impact. Le siège du gouvernement ukrainien, au cœur même de Kiev, a été la cible d’une frappe russe dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 septembre. Le toit et les derniers étages de l’imposant bâtiment de bureaux sont en flammes. Une épaisse fumée s’élève au-dessus de l’emblématique place Maïdan. C’est la première fois que la Russie vise le pouvoir ukrainien. S’agit-il de la réponse de Vladimir Poutine à Volodymyr Zelensky, qui refuse de se rendre à Moscou pour le rencontrer ? C’est l’avis des Ukrainiens rencontrés. « C’est sûrement un avertissement pour montrer jusqu’où la Russie peut nous frapper », estime un passant. « C’est le symbole de notre pays, de notre gouvernement. C’est le symbole de notre peuple indépendant. Donc c’est une frappe contre nous. Mais on reste debout », lance une femme. 

À l’intérieur du bâtiment endommagé, la Première ministre ukrainienne se filme et dénonce cette escalade. « Il semble que la Russie ne cherche pas la paix et n’est pas prête pour des négociations », déclare Yulia Svyrydenko, Première ministre de l’Ukraine.

Sur une image, on peut voir l’interception de l’un des quelque 800 drones et missiles tirés par la Russie. Près de 50 ont atteint leur cible, des sites militaires, selon Moscou. Mais dans un quartier, c’est bien un immeuble de logements qui a été touché une nouvelle fois. Éprouvés, épuisés, les habitants pleurent la mort d’une femme et de son bébé et recherchent leur disparu. « Mon ami est quelque part sous les décombres. Les secours ont trouvé un corps, mais on ne sait pas si c’est le sien. On doit attendre l’identification », partage une riveraine.

Pour Volodymyr Zelensky, ces attaques constituent « un crime délibéré, une prolongation de la guerre, alors que la véritable diplomatie aurait pu commencer », écrit-il. Une opinion largement partagée par la population ukrainienne.