Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 07 septembre 2025 à 17h05
Alors qu’elle a connu la défaite lors de ses deux premières finales en Grand Chelem, Amanda Anisimova ne veut pas croire en la fatalité et compte bien continuer à travailler pour aller chercher un titre majeur.
Le soutien du public n’a pas été suffisant. Deux mois après avoir été transparente contre Iga Swiatek en finale de Wimbledon, Amanda Anisimova a fait douter Aryna Sabalenka au même stade de la compétition lors de l’US Open. Toutefois, l’Américaine n’a pas été en mesure d’avoir le dernier mot au terme d’une rencontre bouclée en deux manches par la numéro 1 mondiale. A l’occasion de la conférence de presse consécutive à cette finale, la native de Freehold a admis n’avoir pas abordé l’événement dans les meilleures conditions. « J’avais le sentiment durant le match de ne pas jouer mon meilleur tennis, a-t-elle confié dans des propos recueillis par le quotidien L’Equipe. Je suis très nerveuse en finale, c’est quelque chose sur lequel je travaille, mais j’aurais aimé jouer de manière plus agressive. » A ses yeux, Amanda Anisimova n’a « pas pris (son) destin en main » à l’occasion de cette rencontre. Malgré tout, elle assure qu’elle était « très motivée pour cette finale » et « cela aurait été un rêve qui se réalise d’aller au bout ». « J’ai envie de continuer à travailler dur pour m’offrir d’autres opportunités d’être en finale. », a-t-elle ajouté. Pour sa dixième confrontation face à Aryna Sabalenka, l’Américaine a connu la défaite pour la quatrième fois seulement.
Anisimova : « Je ne pouvais pas voir la balle quand je servais »
Une adversaire qui a su la prendre à la gorge dès les premiers échanges de cette finale. « Elle a tout de suite produit un très haut niveau de tennis, a affirmé Amanda Anisimova face à la presse. Elle n’est pas numéro 1 mondiale pour rien, elle peut jouer extrêmement bien, comme elle l’a fait aujourd’hui (samedi). » De plus, celle qui pointera au quatrième rang mondial dès ce lundi n’a pas été aidé par les conditions de jeu, avec le toit qui a été fermé en raison des intempéries sur New York. « Je n’avais pas encore joué sur ce court en journée avec le toit fermé. Et c’était littéralement blanc, je ne pouvais pas voir la balle quand je servais, a-t-elle expliqué. Dès l’échauffement, je m’étais dit que ça allait être un problème. Je ne savais pas quoi faire. C’était impossible de s’ajuster. » Des difficultés au service qui se sont confirmées avec cinq jeux de service concédés sur dix disputés ce samedi. Malgré tout, c’est une leçon qu’elle pourra tirer de cette finale. « Ça m’aidera à l’avenir si ça se reproduit, mais c’était extrêmement frustrant, a affirmé Amanda Anisimova. Je ne m’y attendais pas du tout. Cela a beaucoup affecté mon service. » Des difficultés qui lui ont coûté cher dans une finale qui s’est joué sur quelques points seulement.