Ces propos interviennent après la plus importante attaque aérienne russe sur l’Ukraine depuis le début de la guerre.
Donald Trump a déclaré dimanche qu’il envisageait de nouvelles sanctions contre la Russie, au lendemain d’une importante attaque aérienne sur l’Ukraine, sans précédent par son ampleur. Interrogé à la Maison Blanche par un journaliste sur le fait de savoir s’il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu «oui, je le suis».
Plus tôt dans la journée, le ministre américain des Finances Scott Bessent a affirmé que les États-Unis étaient «prêts à faire monter la pression» sur la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, appelant les Européens à faire de même.
Ces propos interviennent après la plus importante attaque aérienne russe sur l’Ukraine depuis le début de la guerre, qui a fait cinq morts durant la nuit, illustrant de nouveau l’impasse des discussions diplomatiques pour mettre fin au conflit.
Donald Trump «très mécontent» des achats de pétrole russe
Le vice-président américain JD Vance a eu vendredi un appel «très productif» avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dit Scott Bessent, qui lui a aussi parlé. «Nous parlons de ce que les deux, l’UE et les États-Unis, peuvent faire ensemble. Et nous sommes prêts à faire monter la pression sur la Russie», a déclaré dimanche le ministre sur NBC. «Mais nous avons besoin que nos partenaires européens nous suivent», a-t-il ajouté.
Le président américain a menacé de s’en prendre aux pays qui achètent des hydrocarbures à la Russie afin de saper le financement de son effort de guerre, et a déjà frappé l’Inde de surtaxes douanières importantes. Donald Trump est «très mécontent» des achats de pétrole russe par des pays de l’UE, a par ailleurs affirmé Volodymyr Zelensky jeudi.
«Si les États-Unis et l’UE peuvent se mettre d’accord sur davantage de sanctions, sur des droits de douane sur les pays qui achètent le pétrole russe, l’économie russe va s’effondrer. Et cela va mener le président Poutine à la table des négociations», a insisté Scott Bessent dimanche.