Un an après, les Bleus retrouvent le Parc des Princes. Comme en septembre 2024 et une triste défaite (1-3) contre l’Italie en Ligue des nations, l’équipe de France foulera l’habituelle pelouse du Paris Saint-Germain ce mardi soir (20h45) pour recevoir l’Islande, le deuxième adversaire de sa campagne qualificative pour la Coupe du monde 2026 lancée vendredi par une victoire contre l’Ukraine (0-2).

Mais cette fois, leur absence du Stade de France, où ils n’ont pas évolué depuis mars et un emballant succès sur la Croatie (2-0 ; 5-4 t.a.b), n’est pas liée à la tenue des Jeux paralympiques à Saint-Denis.

Dès le mois d’avril, la Fédération française de football (FFF) a acté que les Bleus disputeraient leurs trois matchs à domicile qualificatifs pour le Mondial contre l’Islande, mais aussi l’Azerbaïdjan (le 10 octobre) et l’Ukraine (le 13 novembre), au Parc des Princes. La raison ? L’imbroglio autour du changement de concessionnaire du Stade de France.

À l’époque, la FFF n’avait pas trouvé d’accord contractuel avec GL Events, alors en négociations exclusives avec l’État pour reprendre la gestion de l’enceinte au consortium Vinci-Bouygues, aux manettes du lieu depuis le début de sa construction en 1995.

Encore des places en vente

« En raison de l’incertitude sur le changement de concession au Stade de France en août 2025, et des contraintes d’agenda des matchs internationaux, nous étions dans l’obligation de fournir à l’UEFA les stades pour les matchs de qualifications de la Coupe du monde 2026 », expliquait alors le président de la FFF, Philippe Diallo. Si 13 villes étaient candidates, Paris avait obtenu l’organisation du triptyque tricolore.

Le premier des trois rendez-vous dans la capitale n’affiche pour l’heure pas complet. Contactée ce dimanche, la FFF explique qu’il reste encore 5 000 places en vente sur son site Internet pour le match de mardi. La fédération table sur une enceinte pleine mardi soir.

Au-delà de l’automne, les Bleus retourneront-ils au Stade de France ? « Bien volontiers », a glissé Philippe Diallo en juin. Cela dépendra de l’issue des négociations entre la fédération, qui s’estimait flouée financièrement par le précédent bail et qui souhaite notamment être associée à la gouvernance de l’enceinte, et GL Events. « Les grands matchs des Bleus ont vocation à se tenir au Stade de France », insistait en mai le président-directeur général de la branche sites de l’entreprise lyonnaise, Christophe Cizeron.