Les Brûleurs de Loups de Grenoble ont dominé, ce dimanche 7 septembre, les Eisbären de Berlin en Ligue des Champions de hockey sur glace. Une deuxième victoire en quatre matches qui leur permet d’espérer une qualification en huitième de finale.

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Cela faisait six ans que les Brûleurs de Loups n’avaient pas remporté un match de Ligue des Champions. Et par deux fois, ces vendredi 5 et dimanche 7 septembre, les Grenoblois ont conjuré le sort dans la plus prestigieuse des compétitions européennes de hockey sur glace.

Ce dimanche, les hommes d’Edo Terglav ont arraché une victoire aux tirs au but contre les Eisbären de Berlin (5-4 ; après t.à.b), deux jours seulement après avoir remporté une première victoire dans cette campagne européenne face à Bremerhaven (8-5).

« Pour nous, c’est une grande satisfaction. Lors de nos deux premiers matches en Ligue des Champions, nous avions perdu (face à Berne et Zoug, NDLR), mais je trouvais que les scores étaient durs et ne reflétaient pas nos performances. Puis contre Bremerhaven, le vent a tourné en notre faveur, ça nous a souri et c’est une excellente nouvelle pour le hockey français », s’est réjoui le président du club, Jacques Reboh.

Les Grenoblois sont retombés dans leurs travers contre les Berlinois. Rapidement dominés 3-0, les Brûleurs de Loups ont su relever la tête : « C’était un match difficile dans une patinoire blindée avec une ambiance hostile. C’était la petite équipe française contre l’ogre berlinois, David contre Goliath, avec un arbitrage parfois partisan en faveur de nos adversaires. Mais après avoir marqué le premier but, les gars ont commencé à y croire. Puis, les dieux du hockey étaient avec nous. »

Avec ces deux victoires, Grenoble pointe à la 16e place de la phase de poule, avec encore deux rencontres à disputer contre Lausanne et le Sparta Prague : « Ça va être difficile contre deux très bonnes équipes. Mais à domicile contre les Suisses, nous avons le droit d’y croire », estime Jacques Reboh. Une qualification en huitième de finale serait un exploit : jamais les Isérois n’ont atteint ce stade de la compétition.