© Denis Meynard - Les représentants du personnel du site stéphanois de NovAsco voient les manifestations d'intérêt comme une lueur d'espoir, avant le réexamen de la situation par la justice le 25 septembre.

© Denis Meynard – Les représentants du personnel du site stéphanois de NovAsco voient les manifestations d’intérêt comme une lueur d’espoir, avant le réexamen de la situation par la justice le 25 septembre.

Des offres fermes de reprise de NovAsco (ex-Ascométal), présent à Saint-Étienne, et des lettres d’intention ont bien été déposées en fin de semaine dernière devant la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg. Aucune ne concernait le principal site du groupe : celui de l’usine sidérurgique mosellane, qui emploie 450 des 740 salariés.

La société ardennaise Métal Blanc s’est positionnée pour le seul site de Leffrinckoucke, près de Dunkerque, dont le laminoir a été modernisé ces derniers mois. Elle pourrait proposer une reprise globale des quatre sites du groupe NovAsco si la justice commerciale lui accorde un délai supplémentaire.

L’offre la plus aboutie pour NovAsco est portée par Europlasma

À ce jour, l’offre la plus complète émane d’Europlasma, qui s’était déjà positionné en 2024, avant de se retirer in-extremis. Ce groupe du Sud-Ouest de la France a réalisé plusieurs importantes acquisitions dans l’Hexagone ces dernières années (Les Forges de Tarbes en 2021, le fabricant de roues ferroviaires MG Valdunes en 2024 et La Fonderie de Bretagne, en avril dernier). Il se déclare intéressé par le laminoir de Leffrinckoucke (Nord), ainsi que par les ateliers de finition de Custines (Meurthe-et-Moselle) et de Saint-Etienne.

Deux lettres d’intention ont été déposées. Une émane de Babator 2 Limited (filiale de l’actuel actionnaire Greybull) et concerne le laminoir de Dunkerque. L’autre provient du rhônalpin ACI Group, très implanté dans la région stéphanoise et porte sur les sites du Nord, de Meurthe-et-Moselle et de la Loire. « Ces manifestations d’intérêt nous apportent une lueur d’espoir », réagit le délégué syndical CFDT stéphanois Loïc Devis avant le réexamen de la situation par la justice commerciale le 25 septembre.