Quatre lieux symboliques à Nice ont été ciblés pour le déploiement, ce samedi 6 septembre au soir, de banderoles réclamant la libération des otages détenus par le Hamas. Plusieurs bénévoles du Collectif 7 octobre Côte d’Azur se sont mobilisés pour ces actions ponctuelles.
Car selon un décompte de l’AFP, 251 personnes ont été enlevées le 7 octobre 2023. Parmi elles, 49 seraient encore détenues à Gaza par le Hamas. Ce que souhaite le collectif, créé en novembre 2023, c’est mettre en lumière l’ensemble des otages. « Ça fait 700 jours qu’ils ont été capturés. Mais on ne parle pas assez d’eux. Ce sont pourtant des civils, détenus dans des conditions totalement inhumaines, enfermés sous terre. On a eu des preuves de vie de certains, dans un état de santé déplorable », regrette une porte-parole du collectif. D’après elle, certains otages auraient de la famille ou des connaissances à Nice. « La libération de tous les otages doit être une condition essentielle pour la reconnaissance d’un État palestinien », estime la porte-parole.
Une action groupée dans 20 villes en France
La banderole déployée devant le Negresco ce samedi 6 septembre 2025. Photo Collectif 7 octobre Côte d’Azur.
L’action était d’ampleur nationale et organisée dans 20 villes de France, sous l’impulsion de l’association Tous 7 octobre. À Nice, c’est donc le Collectif 7 octobre Côte d’Azur qui a réuni ce samedi 6 septembre 2025 des bénévoles pour protester silencieusement devant le Negresco, la structure #ILoveNice (quai Rauba Capeu) et les locaux d’Amnesty International (rue Gioffredo) et de la Croix-Rouge (avenue Borriglione).
« On voulait des lieux un peu symboliques de Nice. On s’est mis aussi devant les locaux des associations qui n’ont pas fait grand-chose pour fournir des médicaments et l’aide humanitaire nécessaire », explique une porte-parole du collectif.
La banderole déployée devant le local de la Croix-Rouge, boulevard Borriglione, ce samedi 6 septembre 2025. Photo Collectif 7 octobre Côte d’Azur.
Dans la région, d’autres actions ont eu lieu dans le Var, à Aix-en-Provence ou encore à Marseille.
Les banderoles ont été déployées temporairement, le temps d’une photo, avant d’être repliées. « Si on les avait laissées, elles auraient été retirées immédiatement. Et nous ne voulons pas dégrader le mobilier urbain », justifie la porte-parole.
La banderole déployée devant les locaux d’Amnesty International, rue Gioffredo, ce samedi 6 septembre 2025 – Photo Collectif 7 octobre Côte d’Azur