16:15
Madrid rappelle son ambassadrice en Israël
L’Espagne va rappeler pour consultations son ambassadrice à Tel Aviv, a-t-on appris lundi auprès du ministère espagnol des Affaires étrangères. «Le ministre des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadrice d’Espagne à Tel-Aviv pour des consultations face aux accusations calomnieuses envers l’Espagne et aux mesures inacceptables visant deux membres du gouvernement», a expliqué le ministère.
15:51
Mahmoud Abbas rencontre Keir Starmer à Londres lundi soir
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas va s’entretenir lundi soir avec Keir Starmer à Londres, alors que le Premier ministre britannique a dit en juillet envisager de reconnaître l’Etat de Palestine en septembre. Cet entretien bilatéral s’inscrit dans le cadre des «efforts» du dirigeant britannique pour «trouver une solution politique» à la guerre à Gaza et «instaurer une paix et une sécurité durables pour les Palestiniens comme pour les Israéliens», selon les services du Premier ministre britannique.
15:23
A Genève, Volker Türk fustige la «rhétorique génocidaire» d’Israël à Gaza
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a dressé lundi matin un sombre bilan des droits humains à travers le monde à l’ouverture de la 60e session du Conseil des droits de l’homme. Il a dénoncé les attaques massives russes contre les civils en Ukraine.
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13:36
L’Espagne dénonce des «accusations fausses et calomnieuses» d’antisémitisme de la part d’Israël
Le ministère espagnol des Affaires étrangères rejette lundi les «accusations fausses et calomnieuses d’antisémitisme» de la part d’Israël, dans un nouvel épisode de tension entre les deux pays. Le premier ministre Pedro Sánchez a annoncé des mesures pour «mettre un terme au génocide à Gaza», comme un embargo sur les armes à destination d’Israël et l’interdiction pour les navires transportant du carburant pour l’armée israélienne d’accoster dans les ports espagnols.
Le premier ministre espagnol Pedro Sánchez le 8 septembre 2025 à Madrid. — © BORJA PUIG DE LA BELLACASA / AFP
Madrid a également critiqué «l’inacceptable interdiction d’entrée en Israël de deux membres du gouvernement espagnol» appartenant à la plateforme de gauche radicale Sumar et très hostiles envers Israël, annoncée peu auparavant par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar. «Le gouvernement espagnol ne se laissera pas intimider dans sa défense de la paix, du droit international et des droits de l’homme», promet le ministère espagnol dans un communiqué.
Gideon Saar accuse Madrid de mener une «campagne continue anti-israélienne et antisémite». Le but, selon les mots du ministre sur le réseau X, serait de «détourner l’attention de graves scandales de corruption», en référence aux nombreuses affaires judiciaires dans lesquelles sont accusés des proches de Pedro Sánchez.
10:52
Le bilan de l’attaque d’un bus à Jérusalem s’alourdit
Les services de secours israéliens annoncent que six personnes ont été tuées et plusieurs blessées lundi dans une attaque à l’arme à feu à Jérusalem-Est. L’attaque s’est déroulée à l’entrée du quartier de Ramot, à Jérusalem-Est, la police ayant affirmé que les assaillants ont tiré sur une station d’autobus. «Un agent de sécurité et un civil présents sur les lieux ont immédiatement réagi, ont riposté et neutralisé les assaillants», selon un communiqué de la police.
Un porte-parole de la police a affirmé qu’il y avait deux assaillants. Dans un communiqué, le Hamas a salué l’attaque en affirmant que les assaillants étaient des Palestiniens. «Nous affirmons que cette opération est une réponse naturelle aux crimes de l’occupation et au génocide qu’elle mène contre notre peuple», indique le communiqué du mouvement islamiste palestinien. L’armée israélienne affirme que ses forces sont «à la recherche de suspects» dans la zone de l’attaque et avaient encerclé des villages palestiniens dans la région de Ramallah en Cisjordanie occupée.
10:47
En ouverture du Conseil des droits de l’homme, l’ONU dénonce «crime de guerre sur crime de guerre» à Gaza
Israël perpètre «crime de guerre sur crime de guerre» dans la bande de Gaza, selon l’ONU. Au début du Conseil des droits de l’homme lundi à Genève, celle-ci cible la «rhétorique génocidaire» en Israël et «la propagande guerrière» actuellement dans le monde.
«Je suis horrifié» par cette situation, affirme le Haut-commissaire aux droits de l’homme Volker Türk devant les Etats membres. A la fin août, des centaines d’employés du Haut-commissariat, basé à Genève, réclamaient de leur chef qu’il qualifie la situation à Gaza de «génocide». Il n’a pas franchi le pas ce lundi. L’Autrichien a ciblé «la déshumanisation déshonorante des Palestiniens» par des responsables israéliens
«Davantage de militarisation, d’occupation, d’annexion et d’oppression n’alimentera que davantage de violence, de punition et de terreur», selon lui. Il a appelé à «mettre un terme au carnage». Demandant où sont les efforts pour «empêcher un génocide», le haut responsable de l’ONU estime que «nous laissons tomber les habitants de Gaza».
09:58
Quatre personnes tuées dans une attaque contre un bus à Jérusalem
Deux assaillants ont ouvert le feu lundi et tué quatre personnes et blessés plusieurs autres à un carrefour de Jérusalem-Est avant d’être «neutralisés», selon un bilan provisoire. Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, indique avoir envoyé des équipes de secours sur place après avoir reçu des appels à propos d’une attaque à Ramot, quartier de Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël.
Un porte-parole de la police déclare sur la chaîne 12 de la télévision israélienne que «deux terroristes» ont été «neutralisés» après avoir ouvert le feu. Selon des médias israéliens, l’attaque a visé notamment un bus.
09:41
L’Espagne décrète un embargo sur les armes vers Israël pour «mettre fin au génocide à Gaza»
Le premier ministre espagnol Pedro Sánchez annonce lundi une série de mesures «pour mettre fin au génocide à Gaza», dont un embargo sur les ventes d’armes vers Israël, ou l’interdiction d’accueillir dans les ports du pays des navires de carburant pour les soldats israéliens.
Le gouvernement espagnol, une des voix européennes les plus critiques à l’égard de l’action israélienne à Gaza, «a décidé de franchir une nouvelle étape et de mettre en œuvre immédiatement neuf mesures supplémentaires pour mettre un terme au génocide à Gaza, pour poursuivre ses exécutants et pour soutenir la population palestinienne», selon Pedro Sánchez dans une déclaration depuis le siège du gouvernement à Madrid.
09:21
Après Donald Trump, Israël adresse un «dernier avertissement» au Hamas
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, somme lundi le Hamas de se rendre sous peine d’être anéanti, après que le président américain Donald Trump a adressé un «dernier avertissement» au mouvement islamiste palestinien, l’exhortant à libérer tous les otages.
«Ceci est un dernier avertissement aux assassins et violeurs du Hamas à Gaza et dans les hôtels de luxe à l’étranger: libérez les otages et déposez les armes, ou Gaza sera détruite et vous serez anéantis», écrit Israël Katz sur le réseau X. «Aujourd’hui, un ouragan dévastateur frappera le ciel de la ville de Gaza et les toits des tours terroristes trembleront», ajoute-t-il, notant que «l’armée israélienne poursuit ses opérations comme prévu et se prépare à étendre ses manœuvres pour conquérir Gaza».
09:00
Que sait-on de la dernière proposition de Washington pour mettre fin à la guerre à Gaza?
«Tout le monde veut le retour des otages à la maison, de même que la fin de la guerre! Les Israéliens ont accepté mes conditions. C’est au tour du Hamas de les accepter». Dans un post sur son réseau Truth Social, dimanche soir, Donald Trump met uniquement la pression sur le Hamas, parlant d’un «dernier avertissement».
En réalité, selon les médias israéliens, leur gouvernement étudie encore la proposition du président américain. Le journal d’opposition Haaretz affirme même que les détails de ce plan n’ont pas encore été transmis au premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Les médias israéliens en esquissent toutefois les grandes lignes.
Libération immédiate des otages. Les Etats-Unis proposent la libération de tous les otages, la vingtaine qui seraient encore vivants plus les dépouilles de ceux décédés, en une fois dès le premier jour d’un cessez-le-feu. En échange, des milliers de prisonniers palestiniens seraient aussi relâchés par Israël.
Une affiche représentant l’otage israélien Alon Ohel est affichée à Re’im, dans le sud d’Israël, le 26 février 2024. — © Maya Alleruzzo / AP
Cette approche diffère de la dernière proposition des médiateurs égyptien et qatari acceptée le mois dernier par le Hamas mais à laquelle Israël n’a toujours pas répondu. Le Qatar et l’Egypte proposaient la libération graduelle des otages contre des prisonniers palestiniens durant une première période de 60 jours de cessez-le-feu.
Pas de reprise des combats tant que les négociations se poursuivent. Selon ce plan «complet» de l’administration Trump, les libérations d’otages et de prisonniers seraient immédiatement suivies par des négociations pour mettre fin à la guerre. Les deux parties s’engageraient à ne pas reprendre les combats tant que les discussions sous les auspices du président américains continueraient. Israël renoncerait donc à son offensive contre la ville de Gaza et ferait reculer ses troupes, mais dans une ampleur inconnue.
02:14
Nouveau bilan meurtrier dans la bande de Gaza
Un total de 48 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes dimanche dans la bande de Gaza, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile du territoire, Mahmoud Bassal.
02:10
Le Hamas «prêt à s’assoir immédiatement à la table des négociations»
«Nous avons reçu, via des médiateurs, quelques idées de la part des Américains afin de parvenir à un cessez-le-feu (…) et le Hamas affirme être prêt à s’assoir immédiatement à la table des négociations», a écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
Plus tôt, le président américain Donald Trump a annoncé avoir envoyé un «dernier avertissement» au Hamas pour un retour des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, assurant avoir «averti» le mouvement armé «des conséquences en cas de refus».