CRITIQUE – Grande peintre de l’art optique, la Britannique a d’abord regardé les maîtres postimpressionnistes.

Bridget Riley, 94 ans, c’est une légende britannique, l’autre dame de fer d’une île qui entretient des rapports particuliers avec la peinture, comme vient de le démontrer son compatriote David Hockney à la Fondation Louis Vuitton, avec 916.614 visiteurs pour son exposition « David Hockney 25 ». Née, elle aussi, dans le Yorkshire en 1931, soit dans la même décennie, Bridget Riley a grandi en Cornouailles avec une tante qui avait étudié au Golsdmiths College où elle fera elle-même ses classes de 1949 à 1952. L’histoire retient le choc que cette reine de l’abstraction rythmée eut devant l’œuvre de Jackson Pollock à la Whitechapel Gallery, à Londres, en 1958.

Bridget Riley, Pink Landscape, 1960. Collection particulière
Photograph by Prudence Cuming Associates Bridget Riley 2025. All rights reserved

Mais c’est au début de son parcours que s’intéressera le Musée d’Orsay, en explorant « comment l’étude de l’œuvre de Georges Seurat  a constitué une impulsion fondatrice dans le développement de sa démarche artistique ». « Bridget Riley, point de départ » se situera donc cet automne dans la galerie postimpressionniste, du…

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Le Figaro

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