Publié le
8 sept. 2025 à 18h20
C’est la rentrée et les hommes de l’All American Boys Association sont déjà sur le pont pour dénoncer la fermeture du hangar double tonneaux type Eiffel, sur le site de l’aéroport Rouen Vallée de Seine, où ils stockent leur matériel. Une position qui vient également en soutien de l’association GRAL (club de planeurs de Boos) et des collectionneurs d’avion. « Nous sommes dans un statu quo. Nous avons envoyé des lettres recommandées à Fanny Charles, la directrice de Sealar, gestionnaire de l’Aéroport Rouen Vallée de Seine. Elles n’ont même pas été réceptionnées. Je suis passé à l’aérogare les déposer et pour que ses services me les signent », lance le président Bruno Thirel, qui déplore une attitude qu’il juge « méprisante ».
« Quand on voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien »
L’association s’exprime d’ailleurs dans un communiqué intitulé « Quand on voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien ». L’association est en effet convaincue que « La Sealar est bien trop occupée à régler le compte du bâtiment double tonneaux, recevant les loyers de plusieurs associations, que de s’occuper d’abord de l’aérogare classé ERP (Établissement recevant du public), dont les plafonds sont effondrés au rez-de-chaussée et à l’étage, en partie sur le charge bagages et sur le bar. Le restaurant est délabré […]. Ce n’est pas une aérogare, mais un aéromort », ironise l’association qui n’ignore certes pas que l’aérogare est peu utilisée, mais qui rappelle que le gestionnaire est toutefois tenu « à l’obligation du respect et de l’application des normes en vigueur ».
Une photo de l’aérogare de Boos ©Le BulletinL’association veut de « vraies explications »
« Pour une jambe de force (élément de soutien d’une construction) cassée, on nous embête et ce qui se passe dans l’aérogare doit rester caché ? On dénonce cette position et nous voulons une annulation de l’arrêté interdisant l’accès à notre hangar. Après, il faudra un vrai dialogue et nous présenter un vrai rapport de sécurité. Nous voulons de vraies explications ou alors qu’on nous laisse tranquilles », revendique l’association.
Contactée par la rédaction, la Métropole Rouen Normandie n’avait pas répondu à nos demandes avant le bouclage de cet article.
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