Le 10 septembre approche. Pour une partie des Français, cette date était très attendue. Elle coïncide avec l’appel national à « bloquer le pays », né sur les réseaux sociaux et aujourd’hui soutenu par des partis politiques et des syndicats. S’il est difficile de quantifier l’ampleur que prendra la mobilisation, d’importantes perturbations risquent d’affecter le fonctionnement des écoles, des hôpitaux et surtout des transports.

En dépit de l’appel à la grève relayé par la CGT Cheminots, le premier syndicat de la SNCF, et SUD-Rail, TGV Inoui, Ouigo et trains internationaux « circuleront normalement » mercredi, annonce la SNCF ce lundi. En revanche, prévient la société ferroviaire, « des perturbations sont à prévoir sur les trains régionaux et RER Transilien en Île-de-France et TER dans certaines régions ».

Dans les Hauts-de-France, par exemple, le mouvement social du 10 septembre affectera fortement le trafic. En Normandie, en Nouvelle-Aquitaine, dans le Grand Est ou en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la circulation des trains sera simplement perturbée. Chaque région communiquera le détail des perturbations à partir de 17 heures, mardi.

La SNCF précise que des difficultés de circulation sont également programmées sur les lignes Intercités. À savoir, les liaisons Paris – Clermont-Ferrand, Paris – Limoges – Toulouse et Bordeaux – Marseille. Si les trains de nuit seront eux aussi affectés, ce ne sera pas le cas des autres liaisons Intercités.

Dans ce contexte, l’entreprise de chemins de fer assure que « tous les clients TGV Inoui, TGV internationaux et Intercités voyageant du 9 au 11 septembre bénéficient d’une possibilité d’annuler ou échanger leur billet sans frais ».