C’était une évidence. François Bayrou, qui a minutieusement préparé sa sortie, ne pouvait pas achever son dernier discours au Palais Bourbon sans citer son modèle, Pierre Mendès France. « Je refuse que l’équilibre des finances publiques se fasse par l’accroissement chronique de la dette », proclamait son illustre prédécesseur à la même tribune de l’Assemblée nationale, il y a plus de 80 ans, en 1945.
Voilà pour la citation explicite. Mais il y a aussi tous ces discrets clins d’oeil, ces références cachées entre les lignes et égrénées tout au long de son discours d’une quarantaine de minutes. Insistant sur le caractère « historique » du moment, Bayrou déclare ainsi, ce 8 septembre 2025 : « Vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement. Vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel. » C…
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