REPORTAGE – Déchu de son mandat national, l’ex-premier ministre pourrait annoncer sa candidature locale. Ses adversaires sont déjà en campagne.

« Vous voulez que je vous présente le futur maire de Pau ? C’est elle, Margaux Taillefer », pointe Marc Pauly, retraité sans domicile fixe et figure emblématique de la cité royale, en désignant la une de Sud-Ouest. Samedi, cette collaboratrice d’Edwige Diaz, députée de Gironde et vice-présidente du Rassemblement national, a, à 26 ans, été investie tête de liste dans la ville dirigée par François Bayrou depuis 2014. Le parti de Marine Le Pen compte bien profiter de la situation difficile du désormais ex-premier ministre pour lui ravir son mandat local en réitérant son exploit des dernières législatives, soit 29 % des suffrages contre moins de 7 % lors des municipales de 2020. Pour prévenir « le tsunami de l’ultra-droite », Marc Pauly appelle, depuis son banc, les passants à se mobiliser le 10 septembre « pour qu’il y ait des vrais changements pour nos enfants et petits-enfants ».

Jean-François Blanco, élu de l’opposition depuis 2020 et investi par Les Écologistes en juillet…

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Le Figaro

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