Louane a « mal tout le temps » et notamment « dans les genoux, dans les chevilles, dans les poignets », a-t-elle révélé dans le podcast d’Alice Underground. La cause de son mal : la spondylarthrite ankylosante, une « maladie inflammatoire chronique auto-immune dégénérative des articulations », qui provoque « des crises douloureuses, localisées à différentes parties du squelette » et « associées à une fatigue importante », selon le site Ameli. « L’inflammation se résorbe en laissant une cicatrice constituée de tissus fibreux, qui va s’ossifier petit à petit », est-il aussi précisé.
À l’instar de l’endométriose, la spondylarthrite ankylosante relève du handicap dit « invisible » mais qui peut se révéler particulièrement invalidant. Elle est heureusement de mieux en mieux diagnostiquée, et reconnue.
« J’ai mal, mais j’ai l’habitude »
Louane en a en tout cas pris son parti. « C’est simple, on se parle, j’ai mal. Mais j’ai l’habitude », a confié celle qui s’apprête à repartir en tournée. L’artiste de 28 ans se réjouit en tout cas de ne pas avoir « eu de vraie crise », de celle qui l’« empêche de marcher », depuis « vraiment longtemps ». « Ça ne m’est pas arrivé depuis un moment, un an au moins. La dernière fois que ça m’est arrivé, c’était en tournée l’année dernière sur les festivals », relativise-t-elle.
Toutefois, la jeune femme ne prend « plus de médicaments ». Ceux-ci consistent, selon les cas, à « beaucoup d’anti-inflammatoires, ou alors c’est plus compliqué, genre des anti-TNFα. Ça, c’est un peu intense », explique-t-elle. Autre solution : les infiltrations. « Ça, c’est horrible. C’est genre des aiguilles comme ça qu’on te met dans le dos pour aller jusqu’à tes articulations, ou dans le poignet ou là où t’as mal. » Mais pour celle qui s’apprête à épouser le père de sa fille Esmée, Florian Rossi, la solution est difficilement applicable puisque les douleurs surviennent partout. « Donc j’ai mal tout le temps », résume-t-elle.
La chanteuse de maman a donc trouvé d’autres parades pour atténuer les crises. « Je fais attention à ce que je mange pour que ça ne soit pas trop inflammatoire, et je fais beaucoup de Pilates, ça m’aide vachement », confie Louane, qui assure s’en sortir « de mieux en mieux ».