Obus, missiles, artillerie, drone, défense aérienne, cyber-défense, mobilité militaire, etc., sont éligibles, à condition que les contrats garantissent qu’au moins 65 % de la valeur des composants proviennent de l’UE, d’Ukraine ou de pays de l’EEE-AELE. Des achats conjoints pourront aussi être conclus avec des partenaires de sécurité tels que le Royaume-Uni, le Japon, le Canada ou tout pays candidat à l’UE.

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La Commission annonçait ce mardi la répartition des allocations provisoires. Le montant alloué à chaque État membre a été établi sur base des demandes de chacun d’eux, qui excédaient le budget disponible. Avec 8,34 milliards, la Belgique est le 6e plus grand bénéficiaire de SAFE, derrière la Pologne (43,73 milliards), la Roumanie (16,68), la France et la Hongrie (16,21 chacune) et l’Italie (14,9).

Les premiers décaissements sont envisagés au début 2026. Entre-temps, les États membres auront dû présenter, pour la fin novembre, leur plan national d’investissement, décrivant l’utilisation de l’assistance demandée. L’allocation annoncée ce mardi pourrait donc être ajustée en fonction de ces plans.

« ReArm Europe »

Les 150 milliards d’euros de SAFE constituent le premier pilier du grand plan « ReArm Europe » de la Commission européenne à l’horizon 2030, qui vise à débloquer plus de 800 milliards d’euros de dépenses de défense dans toute l’UE. Les services de renseignement considèrent en effet que la Russie serait en mesure de déclencher une nouvelle guerre d’ici 2030, tandis que la pression sur l’UE s’est accentuée après que Washington a réduit l’aide militaire américaine à l’Ukraine et remis en question son engagement à protéger l’Europe.

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