Arrivé cet été à Nissa Rugby après avoir fait toute sa carrière à Bayonne, le demi de mêlée international espagnol Guillaume Rouet (37 ans) s’est confié sur les ondes de Sud Radio.

Entre adaptation réussie, ambitions sportives et projection sur la fin de carrière, il a dressé un bilan de ses premières semaines niçoises.

« Un rugby rude et très physique »

« Ça se passe très bien. L’adaptation s’est faite sans problème, que ce soit pour moi ou pour ma famille », assure Rouet, heureux d’avoir trouvé un vestiaire accueillant. Lui qui a disputé une demi-finale du Top 14 la saison dernière avec l’Aviron Bayonnais découvre un championnat qu’il qualifie de « rude, très physique ».

La principale différence, selon lui? « Le temps de jeu effectif. Mais sinon, l’écart n’est pas si grand ».

Ce « rugby plus villageois », comme il le décrit, met l’accent sur « la bataille des rucks ». Un passage obligé pour exister en Nationale, insiste-t-il.

Un choix de vie et de projet

Guillaume Rouet ne cache pas que la qualité de vie sur la Côte d’Azur a pesé dans sa décision.

Mais c’est avant tout le projet niçois qui l’a séduit: « Un club en reconstruction, avec un nouveau stade en préparation. Faire partie du début de cette aventure, terminer ma carrière ici, je trouvais ça intéressant ».

Quant à l’après-carrière, il botte en touche: « Pour l’instant, aucune discussion. J’ai signé deux ans, je me concentre sur mon rôle de joueur ».

Un bon départ malgré un effectif en rodage

Satisfait du début de saison – deux victoires et un bonus défensif lors des trois premiers déplacements – Rouet se montre lucide: « C’était important de démarrer comme ça. Après, il reste beaucoup de travail. L’effectif a connu beaucoup d’arrivées, on est encore en rodage. Mais pouvoir avancer avec des victoires, c’est primordial ».

Toujours compétiteur, le vétéran assure qu’il ne prolongera pas artificiellement sa carrière: « Le jour où je verrai que mon corps ne suit plus, j’arrêterai. Pour l’instant je me sens bien, mentalement et physiquement ».