Pour les étudiant(e)s qui vivent à Strasbourg, plusieurs structures et dispositifs dédiés à la santé existent. Tu trouveras ici les établissements et services vers lesquels te tourner en cas d’urgence ou de soucis de santé, qu’ils soient physiques ou psychologiques.
Les lieux à connaître
Exclusivement réservé aux étudiant(e)s, le Service universitaire de santé étudiante (SSE) est composé de médecins, d’infirmiers/ères, de psychologues et d’assistant(e)s social(e)s. Sur place, les consultations gynécologiques mais aussi les dépistages du VIH, des hépatites et des IST sont gratuits.
© Samuel Compion / Pokaa
Situé dans le quartier de l’Esplanade, juste à côté du campus, au 6 rue de Palerme, il propose des consultations du lundi au vendredi de 8h30 à 17h. Des antennes sont également présentes sur les campus d’Illkirch, de Schiltigheim et d’Haguenau. Il est possible de prendre rendez-vous par téléphone au 03 68 85 50 24 ou directement via Doctolib.
Dans le cas où les problèmes de santé seraient plus complexes, quatre lieux sont à retenir : l’Hôpital civil, le Nouvel hôpital civil (NHC), l’Hôpital de Hautepierre et la clinique Rhéna (située au niveau de l’arrêt de tram Port-du-Rhin, près de la frontière allemande).
© Caroline Alonso / Pokaa
Pour les urgences, les services sont répartis d’une manière précise. Mieux vaut donc se rendre directement dans l’établissement adéquat, pour ne pas être invité(e) à se déplacer à nouveau.
Pour les urgences générales dédiées aux adultes, il est possible de se rendre au Nouvel hôpital civil, à l’hôpital de Hautepierre et à la clinique Rhéna. L’hôpital de Hautepierre et la clinique Rhéna disposent chacun d’un service spécifique SOS Main. Pour les urgences dentaires, c’est à l’Hôpital civil qu’il faudra se rendre, et au Nouvel hôpital civil pour les urgences ophtalmologiques.
Quant aux urgences médico-légales, qui concernent notamment les victimes d’agressions sexuelles, il faudra se déplacer à l’Hôpital de Hautepierre et l’accueil se fera au sein du service de gynécologie. Enfin, pour toute urgence psychiatrique, mieux vaut se tourner directement vers l’Hôpital civil.
© Pokaa
Depuis juillet 2024, il est possible de se faire dépister gratuitement et sans ordonnance dans n’importe quel laboratoire, pour les moins de 26 ans. Quatre infections sexuellement transmissibles (IST) peuvent être dépistées sur demande : la chlamydia, la gonocoque, la syphilis et le virus de l’hépatite B.
Environ deux fois par semestre, le Crous organise également des soirées de consultations gratuites, intitulées « Prends soin de toi » autour des maladies infectieuses, de la santé dentaire, de l’alimentation, de la contraception, de la santé sexuelle (IST) ou encore des dépistages. Un camion se déplace dans une cité U avec tout le matériel nécessaire et plusieurs médecins spécialistes à bord. Les rendez-vous sont donnés au Neudorf, à Paul Appell ou à la Robertsau. Pour en être informé(e), il faut suivre l’agenda du Crous de Strasbourg.
1. © Coraline Lafon / Pokaa ; 2. © Adrien Labit / Pokaa
Préserver sa santé mentale
Le Centre d’accueil médico-psychologique universitaire de Strasbourg (le CAMUS) accompagne toute personne majeure effectuant des études (à l’université, en école, au lycée, au CNED, etc.) et souhaitant consulter pour des difficultés d’ordre psychologique. Il est possible de rencontrer un(e) psychologue, un(e) psychiatre, un(e) diététicien(ne) ou un(e) assistant(e) social(e). Les consultations se font sur rendez-vous, elles sont confidentielles et gratuites.
Trois antennes existent : à Esplanade (6 rue de Palerme), à la Petite France (11 rue Humann, 4e étage du bâtiment 3 Institut médico-légal) et à Illkirch (72 route du Rhin, 1er étage de l’IUT Robert-Schumann). Pour prendre rendez-vous, le service est disponible par téléphone de 9h à 12h au 03 88 52 15 51, ou par mail à l’adresse suivante : [email protected].
© Chloé Moulin / Pokaa
L’Université de Strasbourg propose aussi un dispositif d’aide ouvert à celles et ceux qui font face à des difficultés ou qui ressentent simplement le besoin de parler. Stress, solitude, décrochage, ou encore problèmes d’orientation, de nombreux sujets peuvent être abordés avec une particularité : l’accompagnement est proposé par d’autres étudiant(e)s formé(e)s.
Le dispositif se nomme Rescue et il est aussi mis en place dans les résidences universitaires via des « étudiant(e)s relais cité », qui sont disponibles dans l’application mobile « Ma résidence by Crous », dans la rubrique « Contacts utiles ». Précision importante : les échanges sont strictement confidentiels et peuvent se faire de manière anonyme.
© Mathilde Piaud / Pokaa
Des dispositifs spécifiques ont aussi été mis en place au cours de ces dernières années, comme le CATCAR (Camus troubles des conduites alimentaires et restaurant universitaire). Chaque étudiant(e) ayant des troubles du comportement alimentaire peut bénéficier d’un suivi auprès d’un(e) psy, d’un bilan auprès d’un(e) spécialiste en nutrition, d’un suivi diététique et même d’un accompagnement thérapeutique avec la présence d’un(e) diététicien(ne) au cours des déjeuners, au resto U de l’Esplanade les mercredis et jeudis.
Un groupe d’étudiant(e)s relais formé par l’association Ithaque est aussi spécialisé en addiction. Il est possible d’échanger avec eux tout au long de l’année à propos de substances psychoactives, de sexe, de troubles du comportement alimentaire, ou de n’importe quel sujet qui touche de près ou de loin l’addiction. Un groupe en ligne est d’ailleurs dédié aux échanges anonymes. Toutes les infos sont par ici.
Le SSE propose également des ateliers de gestion du stress et de relaxation. Ils sont accessibles gratuitement, mais sur inscription.
© Adrien Labit / Pokaa
Un dispositif pour les étudiant(e)s en situation de handicap
Il existe un dispositif d’accompagnement pour les étudiant(e)s en situation de handicap. Au sein du service de la vie universitaire, la Mission handicap prévoit des aides et des aménagements adaptés. Le service se trouve sur le campus central de l’Esplanade, au 3e étage du bâtiment Le Studium, 2 rue Blaise-Pascal. Il est possible de prendre rendez-vous par mail à l’adresse suivante : [email protected].
Par ailleurs, un binôme de référent handicap – un(e) enseignant(e) et un personnel administratif – est désigné pour chaque composante de l’Université de Strasbourg et disposé à répondre à toutes les questions des étudiant(e)s. Selon l’endroit où les études sont menées, il suffit de trouver le binôme correspondant. Toute la liste est disponible juste ici.
© Adrien Labit / Pokaa
Tout au long de l’année, le service peut proposer un soutien via un(e) assistant(e) d’études pour la prise de notes, l’aide en bibliothèque et les déplacements sur le campus, ou bien un(e) secrétaire d’examen, qui pourra écrire pour l’étudiant(e) ou encore lire les consignes. Des aménagements spécifiques peuvent aussi être mis en place pendant les examens ou au moment de leur préparation.
Côté matériel et installations pratiques, l’étudiant(e) peut demander à ce qu’on lui prête du matériel comme un ordinateur portable, une loupe pour faciliter la lecture de textes, un dictaphone numérique, un logiciel de synthèse vocale, etc. Une station de travail réservée aux déficient(e)s visuel(le)s est par ailleurs mise à disposition à l’Espace Avenir, sur le campus central de l’Esplanade.