Les suspects restent sous surveillance. La garde à vue des quatre jeunes hommes qui ont été interpellés après la fusillade jeudi dans un quartier populaire de Rennes (Ille-et-Vilaine) a été prolongée de 48 heures samedi, a indiqué Flavie Le Sueur, procureure de la République adjointe de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes.

La fusillade, qui a eu lieu en plein après-midi dans un quartier très animé et touché par le trafic de stupéfiants, avait fait trois blessés par balle et le pronostic vital d’un quatrième homme, percuté par la voiture des tireurs, était engagé vendredi.

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Trois personnes, âgées entre 18 et 27 ans, ont été blessées aux membres inférieurs et à l’abdomen pour l’une d’entre elles. Après avoir reçu des soins, ils sont sortis de l’hôpital, d’après le parquet.

Une guerre « longue et difficile »

Jeudi soir, la voiture incendiée des malfrats a été repérée dans la métropole rennaise. Un homme de 20 ans, de nationalité française, originaire de la région parisienne, a été interpellé près du véhicule et placé en garde à vue pour « tentatives de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes ».

Puis, dans un appartement, trois hommes, âgés de 21 à 23 ans, deux de nationalité Française, l’autre Congolais, dont deux résident dans la région de Tours (Indre-et-Loire), le troisième à Marseille (Bouches-du-Rhône), ont été interpellés et placés en garde à vue.

« La guerre que nous menons contre le narcotrafic n’admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs », avait écrit sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.