La réflexion avait été engagée en 2017 avant le mandat de l’actuel maire, Ronan Fleho. Huit ans se sont écoulés avant que le Pôle artistique voie le jour en lieu et place de l’ancien presbytère de la commune. 900 m² sont destinés à la pratique de toutes les danses (trois salles dont une de 120 m² en parquet), et aux pratiques musicales : huit salles pour des cours individuels et collectifs dont une dédiée à la batterie avec une insonorisation maximale, et une salle orchestrale. À cela s’ajoutent des bureaux administratifs, des vestiaires et des locaux dédiés aux associations.
« C’est un double constat qui nous a amenés à concrétiser ce projet, souligne le maire lors de son discours inaugural : le dynamisme du tissu associatif qui comprend une cinquantaine d’associations et 1 000 membres actifs et l’inadéquation des équipements communaux (vétusté, éparpillement, planning d’occupation, déplacements) ».
Depuis l’extérieur, vue sur la vallée de la Garonne. L’aménagement paysager sera terminé à l’automne.
M. H.
Une fois la décision actée, il n’y avait plus qu’à. « C’est un lieu chargé d’histoire, à proximité de l’ancien couvent et de la salle paroissiale, et un balcon architectural qui domine la vallée de la Garonne et le château des comtes de Latresne ».
Une toiture en châtaignier
Le cabinet Dauphin Architecture a su sentir l’atmosphère du lieu et le potentiel du site, selon le maire. Et le résultat peut étonner au premier coup d’œil. Une toiture en châtaignier, inspirée des toits en bardeaux que l’on trouve sur les chalets montagnards. Pas vraiment le style de la Gironde mais… beaucoup plus durable que des tuiles, plus résistante aux intempéries et offrant une meilleure isolation, optimisée par l’usage de paille naturelle soufflée.
Et le maire de lister la liste des composants écologiques ou en tout cas à faible impact environnemental : laine de bois, laine végétale, ouate de cellulose, béton bas carbone. Coût total du chantier : 3,45 millions d’euros TTC, dont 736 000 euros de subventions (État, 530 000 euros ; Département, 88 000 euros ; Feder, 118 000 euros).
Depuis lundi, les pas des petits rats se font déjà entendre. Et un ! Et deux, Et trois ! Et quatre !