La vingtaine d’adhérents de l’antenne stéphanoise de Place publique, le parti politique de gauche co-fondé fin 2018 par Raphaël Glucksmann, ont voté. Et ils ont élu Annick Jehanne comme chef de file en vue des élections municipales de mars prochain.
Âgée de 63 ans, cette dernière s’est installée voici quatre ans à Saint-Étienne, d’où est originaire son compagnon, après avoir vécu notamment à Paris et Roubaix.
Le parti qui lui correspond
Ancienne responsable des achats dans de grands groupes de mode et de textile, elle s’est aussi engagée durant plusieurs années dans diverses associations telles que Fashion Green Hub (qui œuvre pour une mode engagée) ou l’Association nationale des tiers-lieux. À Saint-Étienne, elle s’investit dans l’accompagnement d’entrepreneurs de l’économie sociale et solidaire.
D’un point de vue politique, elle se présente comme « une militante très active depuis un an ». « Parce que j’ai désormais beaucoup de temps, mais aussi et surtout parce que j’ai enfin trouvé le parti qui me correspond. »
À Saint-Étienne, elle espère faire profiter de son « regard neuf ».
« On travaille depuis plusieurs mois avec Saint-Étienne Demain »
Marie Siméon-Perrin, co-référente du parti pour la Loire, rappelle que Place publique fait partie depuis 2019 du collectif Saint-Étienne Demain (actuellement représenté par quatre élus au conseil municipal).
« On travaille ensemble depuis plusieurs mois afin de faciliter le rassemblement des forces de gauche (hors La France insoumise, N.D.L.R.) et de construire un programme cohérent pour proposer une alternative crédible en mars prochain. »
Est-ce que des membres de Place publique seront présents sur la liste ? « C’est notre souhait, mais il est beaucoup trop tôt pour donner un nombre de colistiers ou des noms, assure la référente. La priorité, c’est de se mettre d’accord avec nos partenaires sur un programme et sur la manière dont on aimerait gérer la ville ensemble. »