« Bloquons tout ». Comment se déroulera cette journée? Le mouvement sera-t-il suivi? Quel en sera l’ampleur? C’est une équation à plusieurs inconnues qui s’affiche pour ce mardi. A l’appel de différents syndicats et sur les réseaux sociaux, de nombreuses initiatives d’une mobilisation citoyenne, dont l’ampleur reste indéterminée sont prévues à travers la France. A quoi faut-il s’attendre mercredi ?
Quelque « 80.000 gendarmes et policiers » seront mobilisés à travers la France, a annoncé lundi soir Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur bientôt démissionnaire, prévenant qu' »aucune violence » ne serait tolérée.
Universités, transports, commerces, hôpitaux…
Près de 30 universités françaises organisaient ce mardi à la mi-journée leurs assemblées générales pour décider de leurs actions mercredi. A Nice, une AG s’est déroulé ce mardi à 17h. L’Union syndicale lycéenne, premier syndicat lycéen a appelé au blocage des lycées. Un rassemblement est d’ailleurs prévu à Toulon, devant le lycée Dumont d’Urville.
Dans les transports, des aéroports ainsi que les réseaux ferrés devraient être impactés par ce mouvement. Les Intercités, RER et Transiliens seront affectés mais les trains à grande vitesse devraient circuler. La direction générale de l’Aviation civile (DGAC) prévoit quant à elle des perturbations et des retards « sur l’ensemble des aéroports français » mercredi.
Côté commerces, raffineries, hôpitaux, éboueurs, usines … De nombreux salariés ont aussi prévu de bloquer des entreprises. A l’appel de la CGT, les éboueurs se mobiliseront avec au moins une quinzaine de préavis de grève dans diverses régions de France, « principalement dans les zones rurales ».