Huit ans après Montpellier, vainqueur en 2018 après un premier sacre 15 ans plus tôt, un deuxième club français remportera-t-il la Ligue des champions de hand ? Réponse le 16 juin 2026 à l’issue d’un Final Four toujours captivant.
D’ici là, seize équipes s’élancent à partir de ce mercredi sur la ligne de départ. Parmi elles : deux Françaises, le PSG et Nantes, qui visent une participation au Final Four.
Jannick Green et le PSG entament une nouvelle campagne européenne. Icon Sport
Issus de dix pays, les seize clubs sont répartis en deux groupes. Dans le A, on retrouve Nantes, Aalborg (Dan.), Veszprem (Hon.), Berlin (All.), Bucarest (Rou.), Sporting Portugal (Port), Kielce (Pol), et Kolstad (Nor.). Le PSG se retrouve, lui, dans le B, avec Barcelone (Esp.), Magdebourg (All.), le tenant du titre où il se déplace ce mercredi (20h45), Szeged (Hon.), Zagreb (Cro), Pelister (Mac.), Plock (Pol), et Gudme (Dan.).
Qui va empêcher l’Allemagne de triompher ?
À l’issue d’une première phase sous forme de championnat jusqu’à mi-mars, les deux équipes classées aux deux premières places fileront directement en quarts de finale. Celles classées entre la troisième et la sixième passeront par un tour supplémentaire, un barrage (l’équivalent d’un 8e de finale) en match aller-retour contre un adversaire issu de l’autre groupe. Les deux clubs aux deux dernières places seront éliminés. Les quatre formations qualifiées à l’issue des quarts de finale disputeront le Final Four à Cologne sous forme de demie et de finale sur deux jours.
Depuis 2019, le trophée se partage entre les clubs allemands (Kiel, Magdebourg) et le FC Barcelone. Tenant du titre et champion en 2023, Magdebourg fait figure encore de favori, devant Barcelone du capitaine français Dika Mem et de celui de l’équipe de France Ludovic Fabregas, de retour en Catalogne.
Berlin, vice-champion d’Europe, les Hongrois de Veszprem de Nedim Remili, Hugo Descat et Yanis Lenne comme les Polonais de Kielce avec ses tricolores à l’image de Dylan Nahi ou de Plock avec Melvyn Richardson sont aussi de sérieux prétendants.
« Ne pas revivre ce genre de sentiment qu’on déteste »
Pour le PSG, cette campagne est celle de la rédemption. Le club parisien a été éliminé en 8es de finale au printemps dernier. Son pire résultat en douze participations depuis que QSI en est devenu le propriétaire. « Il est important de garder ça en tête pour éviter de le reproduire, et de le réutiliser de façon positive pour ne pas revivre ce genre de sentiment qu’on déteste », insiste Elohim Prandi.
L’objectif est de retourner à Cologne où Paris n’est plus allé depuis 2023. « Je suis sûr que nous pourrons montrer que nous faisons encore partie du plus haut niveau international », considère le nouveau coach Stefan Madsen.
Le problème est que le PSG tombe dans une poule compliquée avec Magdebourg, le Barça, Plock et Szeged, son bourreau du printemps. Aller directement en quart de finale sera déjà une belle performance.
Paris jouera son premier match à la maison contre les Macédoniens de Pelister le 18 septembre. À noter déjà la venue du Barça le mercredi 19 novembre.
« Le groupe le plus relevé » pour Nantes
Au sujet de Nantes qui est monté sur le podium du Final Four en juin dernier en terminant troisième grâce à une victoire contre un Barça désabusé, la tâche s’annonce aussi compliquée. Avec une poule « très très difficile », composée de Kielce, Berlin et Veszprem.
« Pour moi, c’est le groupe le plus relevé. On va donc déjà essayer de se qualifier pour le barrage », poursuit le coach Grégory Cojean, dont l’équipe se mesure également à un sacré client, avec la réception de Berlin, vice-champion d’Europe, ce jeudi (20h45).
Tous les matchs des clubs français seront retransmis en direct sur Eurosport 2.