Dans le cadre du mouvement « Bloquons tout », de nombreux rassemblements ont lieu à travers la région depuis le début de matinée. Pour le moment, la mobilisation reste faible et l’impact des blocages est limité, en attendant les manifestations programmées à Nancy et à Metz cet après-midi.

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Quelques ralentissements mais pas de réel blocage. Pour le moment, l’impact du mouvement « Bloquons tout » reste très limité en Lorraine.

À Saint-Avold (Moselle), une cinquantaine de personnes a pris position sur un rond-point. Les forces de l’ordre sont presque aussi nombreuses. Les manifestants ont filtré la circulation en distribuant des tracts aux automobilistes.

Dans la commune du Syndicat (Vosges), les manifestants ne sont qu’une poignée à occuper un rond-point, autour duquel ils ont installé des pneus et des palettes pour ralentir le trafic, sans pour autant bloquer la circulation. 

Même chose au sud de Nancy (Meurthe-et-Moselle), une demi-douzaine de gilets jaunes est présente autour du rond-point d’Heillecourt, comme c’est le cas tous les samedis depuis trois ans. Les policiers sur place sont presque plus nombreux qu’eux. 

« On est là pour prévenir les citoyens de la situation actuelle en France. On n’est non-violents, assure Mauricette, figure emblématique du mouvement des Gilets Jaunes Nancy Porte Sud. Ce ne sont pas les Français qui cherchent le chaos, c’est ce gouvernement qui ne respecte rien du tout et qui n’écoute pas le peuple ».

À quelques kilomètres de là, une centaine de manifestants, pour beaucoup habillés en noir, ont tenté de bloquer la circulation tôt ce matin dans la zone commerciale de la Porte Verte. Les forces de l’ordre, présentes en nombre sur place, les ont rapidement évacués.

À Epinal (Vosges), le secteur de la gare SNCF est impacté. Une cinquantaine de personnes, soutenues par les syndicats Sud et CGT ralentissent le trafic. La mobilisation devrait prendre de l’ampleur cet après-midi. Des manifestations sont prévues à Nancy et à Metz à partir de 14h. La secrétaire nationale de la CGT Sophie Binet, qui est venue soutenir les salariés de Novasco à Hagondange, devrait y participer.