MOBILISATION – Une journée pour « tout bloquer ». Ce 10 septembre était coché depuis longtemps dans les agendas des mobilisations sociales. Et dans celui de Bruno Retailleau qui avait dépêché 80 000 membres des forces de l’ordre pour faire face aux tentatives de blocage du pays.
Dans la capitale, les militants se sont retrouvés avant même la levée du jour avec comme objectif numéro un le périphérique sur lequel ils ont tenté de s’introduire à plusieurs endroits. Mais comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, les policiers sont intervenus très rapidement, ici porte de Montreuil, pour permettre à la circulation de ne pas être interrompue.
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À quelques mètres de là au siège de la CGT des revendications sociales et environnementales se faisaient entendre. Et ce n’est pas la nomination de Sébastien Lecornu qui était de nature à rassurer les personnes mobilisées. « Le seul Premier ministre qui devrait être nommé actuellement, c’est un Premier ministre qui sort des forces qui ont gagné aux législatives », pointe Pascal, un militant CGT.
Les tentatives de blocage n’ont pas eu beaucoup plus d’effet gare du Nord où un impressionnant dispositif policier a tenté de disperser la foule à coups de gaz lacrymogènes. À Paris, une manifestation plus « classique » est prévue en début d’après-midi ; un cortège encadré là encore par les forces de l’ordre qui craignent des débordements. Depuis le début de journée, 295 interpellations ont eu lieu sur l’ensemble du territoire.