Camille Lopez n’a jamais été du genre à mâcher ses mots. À 36 ans, l’ancien ouvreur de l’Aviron bayonnais a troqué les crampons pour le tableau blanc, intégrant cet été le staff technique du club basque. Dans une interview accordée à Rugbyrama, il a livré un témoignage franc et sans fard sur sa nouvelle vie d’entraîneur.
« Je découvre, j’apprends et je prends du plaisir », confie Lopez visiblement épanoui dans son nouveau rôle. Mais derrière l’enthousiasme, il pointe aussi la méconnaissance des joueurs sur le quotidien des coachs. « Quand j’étais joueur, on se disait : ‘Mais qu’est-ce que les entraîneurs foutent pendant autant de temps dans ce bureau ?’ », révèle-t-il. Une phrase qui traduit un vrai choc de perception.
De l’autre côté du miroir
Désormais de l’autre côté du rideau, il mesure l’ampleur du travail invisible. « Les amplitudes horaires sont complètement différentes. C’est un sacré changement », fait remarquer Camille Lopez. Il découvre la densité des préparations, des analyses vidéo, des ajustements tactiques et du suivi individuel. Une mécanique de précision qui dépasse largement le simple « plan de jeu ou de système ».
Partagez cette info avec vos amis et vos proches en cliquant ici
Pour résumer
À 36 ans, Camille Lopez découvre les coulisses du coaching à Bayonne. Passé joueur à entraîneur, il réalise l’ampleur du travail invisible et démonte les clichés sur les longues heures passées au bureau par les staffs techniques.
