Ce matin, Laurent Wauquiez était l’invité de Sonia Mabrouk dans la matinale de CNews. Au cours de l’interview, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale a réagi à l’affaire Thomas Legrand/Patrick Cohen.
La journaliste a rappelé que, quand Laurent Wauquiez avait été enregistré à son insu en février 2018 lors d’un cours dispensé à l’EM Lyon, Patrick Cohen justifiait les méthodes.
« Quel étrange personnage ! Deux poids, deux mesures. Quand j’avais été enregistré à mon insu de façon dissimulé, il avait expliqué que c’était tout à fait naturel et normal. Maintenant, quand ça le touche, il dit ‘quelle indignité' », a-t-il débuté.
Et d’ajouter : « Pour moi, c’est très révélateur de ce qu’il est. Je n’ai jamais voulu participer à des interviews avec lui. Je veux que dans le service public, il y ait du pluralisme. Je pense que, quand on est de droite et que l’on défend nos idées, il faut aller y compris où c’est pas facile ».
« Il y a des limites au deux poids, deux mesures. Je n’ai pas oublié ce qui a été fait à Cyril Hanouna, je n’ai pas oublié la façon dont on a fait fermer son émission et son antenne, C8. J’attends de voir là ce qui sera fait. Le service public, ça doit être le pluralisme. Ce comportement a porté atteinte à ce qui est normalement le service public qui est financé par nos impôts et donc il y a des limites ».
Dans une vidéo diffusée vendredi dernier par le média L’Incorrect et filmée en juillet dans un restaurant parisien, ces deux journalistes échangent avec Pierre Jouvet et Luc Broussy, respectivement secrétaire général et président du conseil national du PS.
Au cours de cette discussion, où est aussi évoquée la stratégie de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, M. Legrand, qui travaille pour France Inter et Libération, déclare notamment : « Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi », ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture.
Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, investie comme candidate des Républicains à la mairie de Paris, dénoncé des « propos graves et contraires à la déontologie ».