- 175.000 manifestants ont participé à des rassemblements ou blocages liés au mouvement « Bloquons Tout » ce mercredi 10 septembre, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur à 17 heures.
- D’après la même source, 812 actions ont eu lieu sur l’ensemble du territoire français.
- À 17h45, 473 personnes avaient été interpellées lors de ces manifestations.
Une première idée de l’ampleur de la mobilisation. 175.000 personnes ont participé à des actions liées au mouvement « Bloquons Tout » ce mercredi 10 septembre, selon un décompte réalisé à 17 heures par le ministère de l’Intérieur. Au total, 212 actions, dont 550 rassemblements et 262 blocages, ont été recensées. « Depuis la mi-journée, les manifestations tendent à prendre de l’ampleur », précise la place Beauvau dans un point de situation. « La présence de nombreux militants radicaux dans les cortèges engendrent des troubles à l’ordre public. La situation est particulièrement tendue à Rennes (Ille-et-Vilaine), Nantes (Loire-Atlantique) ou Paris, où des sommations ont été effectuées à la suite de prises à partie de forces de l’ordre. »
Quelques heurts ont donc émaillé les cortèges dans les grandes villes, toutefois sans débordements majeurs. 473 interpellations ont ainsi été réalisées, dont 203 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. Des arrestations qui ont conduit à 339 gardes à vue. À 17 heures, 267 incendies de voie publiques avaient également été recensés, d’après la même source. Enfin, 13 membres des forces de l’ordre ont été légèrement blessés dans le cadre de cette journée de mobilisation.
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À titre de comparaison, 290.000 personnes avaient participé à la première journée du mouvement des « Gilets jaunes », le 17 novembre 2018. Mais le profil des partisans de « Bloquons Tout » apparaît cette fois comme bien différent. « Lors du mouvement des Gilets jaunes, on avait à la fois des personnes éloignées des partis politiques, d’autres plutôt à gauche, d’autres plutôt à droite », expliquait lundi à TF1info Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion à la Fondation Jean-Jaurès. « Là, ce sont presque exclusivement des personnes qui proviennent de la gauche radicale. »
T.A.