Cette décision « reflète les difficultés rencontrées par le Royaume-Uni pour remédier au manque d’investissements dans le secteur des sciences de la vie et à la sous-évaluation générale (du prix) des médicaments et vaccins innovants par les gouvernements britanniques successifs », explique Merck, confirmant une information du Financial Times.
« Pour faire simple, le Royaume-Uni n’est pas compétitif à l’échelle internationale », a précisé l’entreprise au quotidien financier.
Contacté par l’AFP, un porte-parole de l’exécutif britannique a affirmé que le gouvernement était « prêt à soutenir les personnes concernées » par la décision de l’entreprise, sans réagir directement à l’annonce.
« Le Royaume-Uni est devenu l’endroit le plus attractif au monde pour investir, mais nous savons que davantage de travail reste à faire », a ajouté ce porte-parole.
Merck fait condamner l’État belge pour une affaire de traduction de brevet
La décision de MSD intervient quelques mois après l’abandon par le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca d’un projet d’usine de vaccins à 450 millions de livres (538 millions d’euros) dans la région de Liverpool, faute d’un soutien gouvernemental suffisant.
Les groupes pharmaceutiques font face depuis des mois aux pressions de Donald Trump, qui veut les pousser à investir et produire aux Etats-Unis.
MSD fait partie des 17 entreprises à qui le président américain a demandé de présenter des « engagements fermes » pour abaisser le prix de leurs produits aux Etats-Unis d’ici le 29 septembre, sous peine de représailles.
États-Unis: Merck attaque le gouvernement, qui veut négocier directement le prix des médicaments