L’année 2025 aura donc été celle du déclic pour Elsa Jacquemot. Championne du monde juniors en 2020 après avoir, notamment, remporté Roland-Garros dans la catégorie, la Lyonnaise a confirmé son potentiel cette année, qu’elle avait débutée au 159e rang mondial.
Vainqueur d’un « 75 000 dollars » en février en Pologne après avoir atteint la finale à Andrézieux elle n’a, depuis, cessé de progresser, atteignant le troisième tour à Roland-Garros (défaite contre Loïs Boisson), qui a 22 ans, comme elle), le deuxième à Wimbledon (après être sortie des qualifications et avoir battu Magda Linette, 29e) et à l’US Open (succès face à Bouzkova, 44e, défaite en trois manches contre Fernandez, 30e) ou encore la finale à Contrexéville (125 000).
Sakkari écrasée
Des résultats qui lui ont permis d’atteindre son meilleur classement (83e) cette semaine, qui l’a vue écraser la Grecque Maria Sakkari (55e, ex-numéro 3 mondiale) en 1h16’ (6-2, 6-0, sept breaks pour douze balles de break, aucune concédée sur sa mise en jeu). Sa neuvième victoire contre une top 100 cette saison.
Jacquemot, qui n’est plus qu’à trente-six places de Boisson (47e), défiera la Belge Élise Mertens (22e), tête de série numéro 1 du tournoi mexicain (WTA 500), au deuxième tour.