DÉCRYPTAGE – Depuis l’annonce d’une chute probable de François Bayrou, le transfuge des Républicains et le ministre de l’Intérieur démissionnaire ont multiplié les contacts et tissé de nouveaux liens.
La logique, si raide, des statistiques a quelque chose de mystérieux. Ce mystère repose dans la marge d’erreur. « Franchement, qui, mais qui, aurait pu prédire tout cela pour la droite, il y a un an ? Bruno a une sacrée bonne étoile ! », se réjouit ce ténor Les Républicains (LR), mardi soir. Enthousiasme hâtif ou légitime ? Une chose est bien certaine : à Beauvau, l’arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon était la nomination qu’on espérait le plus.
Qualifié jadis de « traître » par une partie de la droite, ce désormais simple « transfuge » LR bénéficie d’une réelle d’indulgence de la part de son ancienne famille politique. Bien sûr, LR martèle ses « conditions », insiste sur l’élaboration d’un « accord » avant de discuter de sa participation au gouvernement. « Mais on ne va pas se mentir, nous avons tout pour nous entendre », sourit-on, côté Sénat. Avant d’imager avec toute l’assurance du monde : « Saint-Sébastien eut le corps transpercé…
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