En concluant, le 27 juillet en Ecosse, un accord commercial avec Donald Trump qui n’était rien d’autre qu’une capitulation en rase campagne, Ursula von der Leyen a dilapidé une bonne partie de son capital politique tant auprès des opinions publiques que d’une partie des Etats membres et des parlementaires européens. Car, en acceptant ce «traité inégal», l’ancienne ministre de la Défense d’Angela Merkel incarne désormais non pas «l’Europe puissance» qu’aurait dû lui conférer son rang de première puissance commerciale et économique, mais l’Europe faible. De plus en plus contestée, la présidente de la Commission a tenté de reprendre la main lors de son discours annuel sur «l’Etat de l’Union» prononcé ce mercredi 10 septembre à Strasbourg devant le Parlement européen. Sans parvenir à convaincre, les actes plaidant contre elle.

Un sondage publié lundi par le site Le grand continent est accablant pour Von der Leyen et la Commission. Réalisé dans cinq pays (Allemagne, France, Italie, Pologne, Espagne) représentant 60 % de la population européenne, il montre qu