Et maintenant, on fait quoi?

Depuis 19h, ce mercredi, près de 80 personnes sont rassemblées à Antibes, place De-Gaulle, à l’occasion d’une assemblée citoyenne. Des prises de parole libre, dans une ambiance bon enfant – les forces de l’ordre suivant les évènements à bonne distance – pour, déjà, dresser un bilan de la mobilisation locale, dans le cadre du mouvement « Bloquons tout ».

« Nous étions plus d’une centaine sur le rond-point de Provence, et près de 500 à Nice, glisse un participant. C’était un premier jour, mais la mobilisation doit continuer. On est tous impactés par la situation du pays : jeunes, vieux, travailleurs, retraités, etc. Et il y en a marre… »

Des actions à venir avant la mobilisation du 18 septembre?

Déçu par la mobilisation à Cannes, un homme enchaîne, résumant la pensée générale: « Je suis heureux de voir du monde, à Antibes. Mais il faut poursuivre; et ne pas forcément attendre le 18 septembre. »

Avant la journée de grève et manifestation appelée par l’intersyndicale, on s’interroge donc sur les actions à mener d’ici là, et ce, dès jeudi.

Comme il est compliqué de faire consensus, l’assemblée prend quelques minutes pour échanger, par petits groupes. Le fruit de leur réflexion? Distributions de tracts, devant les grandes enseignes, les marchés, les zones piétonnes et, plus largement, tous les lieux qui drainent du public; boycott des grandes marques; communication massive sur les réseaux sociaux; manifestation devant la mairie, etc.

Si rien n’est, pour l’heure, véritablement acté, ça risque encore de bouger d’ici au 18 septembre…