Pro D2 (3e journée). Stade Montois – RC Vannes, vendredi (21 h)C’est la première fois que vous jouez en Pro D2, quelles sont les différences avec le Top 14 ?

Oui, face à Brive, c‘était mon premier match en Pro D2. Le niveau reste élevé. Après, je serais un menteur de dire que c‘est le même niveau. Attention, je n’ai fait que deux matchs (Brive et Soyaux Angoulême). J‘ai l’impression que ça va quand même un peu moins vite et qu’il y a un peu moins de facteur X. En Top 14, on joue quand même contre des sacrés « animaux » aussi. Certains ont des appuis qui peuvent te mettre sur les fesses, qui peuvent te mettre un post-it et qui peuvent te prendre de vitesse. Mais c‘était quand même une grosse intensité contre Brive. En plus, on a joué à 14 contre 15 la grande majorité du match. Je suis ressorti du terrain bien fatigué.

Vous avez commencé à l’aile face à Brive, au centre contre Soyaux Angoulême, est-ce que vous avez des préférences ?

J‘ai des préférences, oui. Je les ai dites à Jean-Noël Spitzer. Je préfère 13, ensuite 12 et ensuite ailier. Mais le plus important pour moi, c’est d’être sur le terrain à l’endroit où je peux aider le plus l’équipe. Il n‘y aura pas d’ambiguïté quel que soit le poste. Et pourquoi pas troisième ligne… on a le temps. (Rires)

Vous avez joué une fois avec Pierre Boudehent. Vendredi, ce sera aux côtés d’Alex Arrate. Est-ce que vous sentez que cette paire de centre est la meilleure pour jouer sur terrain synthétique ?

Compliqué à dire, car on n’a pas encore joué. Après, ils sont très complémentaires. Alex, c’est un super joueur de ballon, d’instinct, qui a beaucoup de vista, et un gros défenseur aussi. Pierre, physiquement, c‘est un « cheval ». Il fait plus d’1,90 m et 108 kg. Ils sont très complémentaires. L’effectif, il est pléthorique aujourd’hui. Je pense vraiment qu‘on a un plus gros effectif cette année que l’année dernière à Vannes. C’est aussi une richesse de pouvoir faire tourner certains joueurs et que le niveau de l‘équipe ne bouge pas. C‘est une force.