PORTRAIT – Figure du Brexit, le chef de file du parti Reform UK est porté par des sondages au beau fixe et un sentiment populaire de plus en plus hostile à l’immigration clandestine.

Nigel Farage n’a pas pour habitude de mâcher ses mots. Les 6 et 7 septembre derniers, lors du congrès de son parti Reform UK au centre de conférences de Birmingham, l’ancien agent de change, âgé de 61 ans, a déclaré qu’il incarnait « la dernière chance de remettre le pays sur les rails ». Pas moins.

Il faut dire que la conjoncture politique britannique l’a gâté. Les derniers sondages créditent son parti de 31 % des intentions de vote contre 21 % aux travaillistes et 18 % aux conservateurs. Des enquêtes d’opinion qui confirment les succès électoraux remportés lors des scrutins locaux du 1ermai dernier avec 677 sièges de conseillers de comté gagnés sur les 1 641 en jeu. En plus de cette embellie, Angela Rayner, vice-premier ministre du gouvernement Starmer, a dû présenter sa démission le jour même de l’ouverture du congrès de Reform UK. La figure du parti au pouvoir avait été rattrapée par une affaire d’impôts non payés sur une résidence qu’elle avait acquise.

La disgrâce de cette star…

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Le Figaro

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