Le musicien sétois, passionné de vélo, sort ce samedi 13 septembre son deuxième album qui porte le nom du grand champion cycliste italien.

Il est tout nouveau, tout beau. Aussi beau que le tatouage que porte désormais le musicien sétois Nicolas Grosso sur la poitrine. Il représente un cœur barré d’un « Fausto » devant une fleur. L’image est d’ailleurs celle de la couverture de l’album – pas besoin donc de lui demander d’ouvrir sa chemise – qui sort ce samedi 13 septembre.

Mes grands-mères italiennes disaient qu’il était le plus grand

Un album dédié au grand champion cycliste, Fausto Coppi. La treizième et dernière chanson s’appelle d’ailleurs tout simplement Fausto. « Mes grands-mères italiennes disaient qu’il était le plus grand, se souvient le musicien. Et dès qu’il devait passer par Sète, elles sortaient pour le voir. » Un album – aussi – sous forme de reconstruction pour Nicolas Grosso. Ce passionné de cyclisme – et par ailleurs président du guidon sportif sétois – avait pris une belle gamelle en vélo en octobre 2024.

Cinq mois de rééducation après une gamelle en vélo

« Pendant cinq mois, j’ai été hors service dans un centre de rééducation, dit-il. J’ai donc eu le temps de faire des chansons ». Les destins de ses deux grands modèles – Django Reinhardt pour la musique jazz manouche, et de Fausto Coppi par atavisme familial – l’ont inspiré. « Après un accident, Django ne devait plus jamais jouer à la guitare. Et Fausto avec toutes ses chutes ne devait jamais remonter sur un vélo. » Raté. D’ailleurs, un médecin avait prédit au Sétois qu’il ne jouerait plus de la guitare et qu’il ne pourrait plus faire de vélo. Comme disait Brassens, « la suite lui prouva que non. »

Une tournée en janvier

De nouveau cycliste et musicien – même s’il n’est pas totalement remis – Nicolas Grosso se lancera dans une tournée à partir de janvier pour défendre ce deuxième album – produit par les Sétois de Chichois production – aux sons ouvertement swing et rockabilly. Peut-être y aura-t-il dans le public Faustino, le fils du champion. Ayant déjà entendu sur les réseaux la chanson dédiée à son père, « il m’a même envoyé une vidéo pour me remercier », raconte le Sétois. D’ailleurs les deux hommes se sont rencontrés il y a peu à Bédoin pour une séance de signatures de la biographie écrite par le fils. « Il y raconte la vie de son père et dans ce livre il y a trois pages sur moi », dit Nicolas toujours aussi surpris.

Fausto, de Nicolas Grosso. En CD, vinyles (limité) et sur TuneCore.