Le média américain Jezebel, engagé sur la condition féminine, a publié le 8 septembre dernier un article ayant pour but de dénoncer les prises positions de Charlie Kirk. L’auteure expliquait avoir embauché des sorcières pour maudire l’influenceur conservateur. Le 10 septembre, il a été assassiné.
Un (très) mauvais timing. Le 8 septembre dernier, le média Jezebel – spécialisé dans la cause des femmes – a publié un article qui résonne aujourd’hui de façon macabre. Dans ce papier d’opinion, l’auteure s’amuse des possibilités infimes que le web offre aujourd’hui, notamment en matière de mondes occultes. « Sur le site mystique Etsy, on trouve un sort pour presque tout. Vous ne voulez pas qu’il pleuve le jour de votre mariage ? Il existe un sort pour ça. Vous voulez que l’homme qui vous a trompée développe une éruption cutanée incurable ? Ou une calvitie prématurée ? Le coven Etsy a tout prévu », peut-on lire.
L’article se poursuit en abordant le cas de Charlie Kirk, cet influenceur proche de Donald Trump, assassiné mercredi 10 septembre lors d’un débat sur le campus de la Utah Valley University. L’auteure qui explique tomber régulièrement en ligne sur les idées d’extrême droite de Charlie Kirk, dit ensuite se souvenir qu’Etsy existe et vouloir y engager des sorcières, car « il n’est pas rare qu’elles concentrent leur énergie à contrecarrer les Républicains ». « Souhaitez-vous punir Kirk pour les années de discours régressifs qu’il a proférées contre la jeunesse américaine et tous ceux qui l’entendaient ? Chez Jezebel, nous allons découvrir s’il existe un sort pour cela », est-il encore écrit.
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« Si Kirk veut une méchante, je serais ravie d’être la sorcière de ses cauchemars »
L’auteure poursuit son texte en rappelant que de tout temps, la société a qualifié de sorcières les femmes « affirmées pour les réduire au silence ». « Puisque Kirk suppose déjà que chaque femme libérale et diplômée est une sorcière féministe déterminée à détruire la civilisation – déclarant même récemment que ‘l’esprit de Jézabel vient d’infecter toute une génération de jeunes femmes’ (dédicace !) – nous nous le réapproprions. Si Kirk veut une méchante, je serais ravie d’être la sorcière de ses cauchemars. »
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Expliquant sa démarche de vouloir maudire Charlie Kirk, la journaliste précise ne pas « invoquer les forces du mal pour lui faire du mal ». « Je veux juste qu’il se réveille chaque matin avec un bouton inexplicable. Je veux que le micro de son podcast tombe en panne à chaque fois qu’il appuie sur le bouton d’enregistrement. Je veux que ses blazers bleus soient soudainement tous trop petits. Je veux qu’une de ses chaussettes glisse constamment sur son pied. Je veux que son pouce devienne trop grand pour tweeter. Gâcher sa journée avec le pouvoir féministe collectif du clan Etsy serait le plus grand bonheur de ma vie. »
La note de Jezebel après la mort de Charlie Kirk
En faisant ses recherches, l’auteure dont l’article n’est pas signé, dit avoir hésité entre plusieurs sorts dont celui de souhaiter à Charlie Kirk de « chier dans son pantalon ». Après son achat de sort auprès de sorcières, la journaliste poursuit en indiquant en avoir ensuite attendu les résultats, scrutant chaque apparition de l’influenceur, notamment l’une de ses prises de parole récente où il invitait Taylor Swift à se soumettre à son mari. « Puis, j’ai compris : les sorcières n’avaient même pas besoin de le maudire. Les Swifties (les fans de la chanteuse, ndlr) s’en occuperont désormais, et soyons honnêtes, les Swifties sont bien plus effrayantes. Ou bien, en lançant les Swifties sur Kirk, la malédiction a-t-elle vraiment fonctionné… ? »
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Dans une sorte de prédiction morbide, l’article se termine : « Alors, mes malédictions Etsy ont-elles fonctionné ? L’avenir nous le dira. Les forces se meuvent de manière mystérieuse ». Mercredi, devant son public, l’homme de 31 ans a été abattu par balle. En réponse à ce coup du sort tragique, Jezebel a ajouté une note en début d’article : « Cet article a été publié le 8 septembre. Jezebel condamne avec la plus grande fermeté la mort de Charlie Kirk. Nous ne cautionnons, n’encourageons ni n’excusons aucune forme de violence politique. »