Ils ont été accueillis comme rarement avant un coup d’envoi cette saison, écharpes tendues et encouragements bruyants malgré les résultats en berne et la peur de tout perdre, ils ont ensuite été sifflés à la mi-temps ou quand le jeu n’allait pas assez vite après la pause, avant d’être ovationnés comme il se devait après chacun des cinq buts qui ont ramené l’OM à la 2e place de Ligue 1, à la faveur aussi du nul entre Monaco et Strasbourg (0-0).

Hier soir, les Olympiens n’ont pas réalisé l’exploit du siècle, et ils ont même réussi à encaisser un but de pauvres Montpelliérains promis à la Ligue 2, qui n’avaient plus marqué depuis le 16 février. Mais ils ont fait un peu plus que le boulot, plus que le minimum syndical en tout cas, grâce à une deuxième mi-temps très spectaculaire, qui suivait un premier acte très indigent pour un prétendant à la Ligue des champions, seulement embellie par un but sur penalty de Mason Greenwood (7) et de deux autres occasions de l’Anglais (6, 29).