FIGAROVOX/CHRONIQUE – L’adoption d’un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des plus grandes fortunes dissuaderait les entrepreneurs de prendre des risques et porterait un coup fatal aux «start-up» dans leur développement, argumente notre chroniqueuse.

Aurélie Jean est docteur en sciences et entrepreneuse. Elle a notamment publié Le code a changé. Amour et sexualité au temps des algorithmes (L’Observatoire, 2024).

L’économiste Gabriel Zucman a récemment à nouveau défendu son idée d’un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des 0,01 % des Français les plus riches. La start-up française Mistral, qui vient d’être évaluée à 14 milliards de dollars, imposerait à ses cofondateurs selon la taxe Zucman de payer sans doute plusieurs dizaines de millions d’euros (en fonction du nombre de parts de l’entreprise qu’ils possèdent) avant même d’avoir vu la couleur de ce capital qui ne se transformera qu’en cas de rachat même partiel. De toute évidence, cette taxe serait hors sol, et les entrepreneurs dont je suis en feraient partie des nombreuses victimes.

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire sur les failles d’une mise en application d’une telle taxe qui viendrait mettre à mal la fluidité économique (et donc sociale) de notre pays en s’attaquant au patrimoine…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 74% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous