DÉCRYPTAGE – Premier partenaire commercial de l’État hébreu, Bruxelles propose de suspendre le volet commercial de l’accord d’association signé en 2000. Une mesure qui pourrait coûter cher à Tel Aviv.
Des sanctions contre les «ministres extrémistes et les colons violents» israéliens, mais aussi une suspension partielle de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. C’est ce que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé ce mercredi 10 septembre devant les parlementaires européens, à l’occasion de son discours annuel sur l’état de l’Union, à Strasbourg. Si l’annulation de l’accord signé il y a vingt-cinq ans entre les Vingt-Sept et l’État hébreu est loin d’aboutir, un réexamen de son volet commercial ne serait pas sans conséquence pour Israël.
Les échanges de biens entre l’Union européenne et Israël, en progression depuis 2023, témoignent d’une forte intégration. En 2024, ils ont atteint 42,6 milliards d’euros, selon Eurostat, soit bien plus que le commerce d’Israël avec les États-Unis (31,6 milliards). Les Vingt-Sept sont donc, et de loin, le premier partenaire commercial de l’État hébreu. L’inverse, en revanche, n’est pas vrai : Israël…
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