Cyril Hanouna dans «TBT9»
Capture écran W9

L’animateur de «Tout beau tout n9uf» estime que l’argent est mal dépensé par l’État tout en affirmant n’avoir «aucun problème» à redistribuer ses revenus.

«Je suis pour donner et payer le maximum d’impôt», déclare avec conviction Cyril Hanouna ce jeudi 11 septembre sur W9. Au sommaire de son talk-show ce soir, la possible taxation des ultrariches comme elle est prônée par l’économiste Gabriel Zucman. Le sujet déchaîne les passions sur le plateau de W9, pourtant celui qui reste le plus calme, c’est bien l’animateur de «TBT9».

«Je n’ai aucun problème avec ça, je paie énormément d’impôts depuis des années. Le seul truc qui me dérange quand je paie des impôts c’est que je n’ai pas envie de voir des gens dans la rue», précise l’animateur avant d’énumérer à ses yeux les dysfonctionnements de la société française : «Je n’ai pas envie de voir des policiers avec des voitures de 1995, des hôpitaux où il n’y a pas une infirmière qui est heureuse et qui me dit “on est en sous-effectif” ou des pompiers qui me disent “on ne peut pas travailler”.»


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Cyril Hanouna poursuit son plaidoyer. «Le problème c’est qu’aujourd’hui, tu paies des impôts et ça sert à rembourser la dette qui est creusée de plus en plus», explique l’animateur qui estime «avoir la chance d’être privilégié». «Quand on réussit, j’ai envie que ça serve à aider les autres», assure-t-il. «Mais aujourd’hui, on ne voit pas ce qu’ils en font», regrette en guise de conclusion Cyril Hanouna.

Une signature médiatique

Le trublion a fait de son statut de porte-parole du peuple une véritable signature médiatique. «À chaque fois qu’on a pris le parti du peuple, on a dérangé et on le prend pratiquement tout le temps», avait-il constaté sur le plateau de «TPMP», sur feu la chaîne C8, en février dernier.

Suite aux rumeurs sur sa candidature aux prochaines élections présidentielles, émises au printemps et depuis démenties, Cyril Hanouna s’était même amusé à constituer un programme. «Il faut vraiment que le prochain président remette de l’argent dans les poches des Français», avait-il résumé en évoquant quelques mesures : réduction des charges patronales, renforcement du pouvoir des maires, salaire minimal entre 2200 et 2300 euros par mois «pour ceux qui travaillent», et encore suppression de l’impôt sur la fortune immobilière au profit de la création d’un «impôt sur l’immobilier solidaire». C’est-à-dire «encourager les propriétaires à investir dans des logements destinés au SDF».