C’est bien la première fois où, après une défaite, on sent que Novak Djokovic a perdu sa ligne directrice.
Il faut dire que pour un champion de cette trempe se sentir aussi impuissant est une réalité dure à accepter. Du coup, avec le temps, si on analyse bien ses propos suite à sa défaite face à Alcaraz en demi‐finales de l’US Open, on est obligé de se dire que le Serbe est perdu.
Physiquement d’abord car il sait que celui‐ci ne suit plus le rythme imposé par Carlos et Jannik, mentalement aussi car ses sources de motivation se sont taries. Malgré une saison plus que correcte avec quatre demi‐finales en Grand Chelem, il semble bien que le ressort soit cassé.
À cela, on rajoutera la crise liée à son exil en Grèce, et l’on comprendra tout à fait qu’il puisse se dire : « C’est fini, ce fut un plaisir. »
Publié le jeudi 11 septembre 2025 à 12:18