Et soudain, les téléphones ont chauffé. Jeudi à la mi-journée, Jean-Baptiste Rivoallan, ancien proche de Martine Vassal passé dans l’union UDR-RN, postait sur son compte X une photo, immédiatement relayée sur les boucles internes à la droite marseillaise.
Entre la Une de La Provence où l’on devine le visage de Renaud Muselier et un gobelet de café, une liste de noms griffonnés sur un coin de table qui pourraient être ceux des 15 premiers candidats sur la liste d’union de la droite pour les municipales. L’image qu’il dit tenir d' »un ami bien placé à la Métropole » a mis rapidement les présents et les absents de la fameuse liste en émoi.
Qui de s’escrimer à trouver qui se cache derrière le 15e nom peu lisible. Qui de s’interroger sur les points de suspension et le point d’interrogation rajoutés dans une autre couleur après le nom de Bruno Gilles. Et nombreux de tenter surtout de savoir si le brouillon avait une quelconque valeur sur leur destin personnel à venir ou s’il s’agissait d’une tentative de déstabilisation du camp d’en face. « Le but n’était absolument pas de mettre la panique chez les autres », se délecte Jean-Baptiste Rivoallan, transfuge de LR rallié à Éric Ciotti en 2024, qu…