Ralph Atrach, représentant des étudiants au conseil de la faculté Colbert à Marseille (Bouches-du-Rhône) a récemment dénoncé l’insécurité qui règne dans le secteur à cause du trafic de drogue. « Entre les dealers de drogue et leurs clients, […] on peut être considéré dans une zone de non-droit », a-t-il déploré lors d’un conseil de l’établissement, cité par Europe 1, mardi 9 septembre 2025. Le lieu, situé en plein centre-ville dans le 1er arrondissement de la ville, est en effet un point de revente de cocaïne, de cannabis et de crack bien connu. Les efforts de la police pour faire cesser le trafic sont restés sans effet. Les destructions des six caméras de surveillance couvrant la zone se multiplient. Et pour cause. Yann Solterman, du syndicat étudiant UNI, a raconté à nos confrères qu’une prime était offerte pour chaque appareil mis hors fonction.

Trop d’intervenants différents

Les étudiants ne sont pas les seuls à regretter ce manque de sécurité. Plusieurs habitants ont eux aussi confié leur ras-le-bol à France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le président du comité de quartier Philippe Billion a ainsi jugé les budgets, dont disposent la mairie d’arrondissement et celle de la ville, insuffisants ou trop complexes à mobiliser. Il a par ailleurs estimé que le manque de coordination entre la multitude de services intervenant pour rétablir l’ordre « paralyse les actions ».