Quel est le secret d’une franchise qui revient plus forte que jamais, plus de deux décennies après son lancement ? Pour tous les fans de films d’horreur et de zombies, la réponse est désormais claire.

28 ans plus tard, la suite très attendue de la saga culte débutée en 2002, s’apprête à déferler sur Netflix dès le 20 septembre 2025. Et ce n’est que le début d’un nouveau cycle haletant pour cette licence mythique, qui nous réserve une trilogie inédite et un avenir prometteur au cinéma.

Pour les passionnés, ce retour est plus qu’une simple suite. Il s’agit d’un rendez-vous avec l’un des univers d’horreur les plus influents et marquants du XXIe siècle. J’ai plongé dans ce nouvel opus pour te raconter pourquoi ce film est une bouffée d’air frais sanglant, qui va à la fois ravir les anciens et captiver une nouvelle génération.

La saga 28 jours plus tard : un héritage solide et une révolution dans l’horreur

Tout commence en 2002 avec 28 jours plus tard, un film réalisé par Danny Boyle et écrit par Alex Garland, duo désormais iconique. Ce film a posé les bases d’une nouvelle ère dans le genre zombie ou plutôt infection virale. Ici, pas de morts-vivants lents, mais des infectés furieux, rapides, impulsifs, générant une tension constante et une atmosphère oppressante. Ce parti pris a littéralement révolutionné la représentation des zombies à l’écran et a influencé des centaines de productions dans la décennie qui a suivi.

28 jours plus tard raconte la propagation catastrophique du « virus Rage », provoquant une épidémie qui détruit la civilisation britannique. Avec son style visuel granuleux typique du début des années 2000, il ancre le spectateur dans une ambiance post-apocalyptique et réaliste. La réussite critique et publique fut éclatante, propulsant aussi le comédien Cillian Murphy sous les projecteurs. 28 semaines plus tard, en 2007, a prolongé cette histoire avec moins de magie, mais un succès notable, posant les jalons d’une franchise qui s’apprête désormais à renaître.

28 ans plus tard : une nouvelle ère au cœur du post-apocalyptique

Le 20 septembre 2025 marque une étape majeure avec la sortie de 28 ans plus tard sur Netflix, dirigé à nouveau par Danny Boyle et scénarisé par Alex Garland. Cette fois, l’action se déplace sur l’île sacrée de Lindisfarne, une communauté isolée et protégée par une causeway, où la vie tente de survivre malgré le fléau viral.

Le film explore un univers où la société s’est effondrée, laissant place à des structures tribales rigides, des rites d’initiation violents et une atmosphère inquiétante. On suit Jamie, un chasseur aguerri, son épouse Isla, victime d’une maladie mystérieuse, et leur fils Spike qui s’apprête à franchir un cap initiatique en allant sur le continent. Le récit mêle drame familial, horreur viscérale et réflexion sur ce que devient l’humanité lorsque tout s’effondre.

Avec une mise en scène maîtrisée et des acteurs forts comme Aaron Taylor-Johnson et Jodie Comer, 28 ans plus tard propose une trilogie renouvelée, ambitieuse et sombre. C’est un retour aux racines mêlé à une approche plus mature et fouillée, offrant un regard neuf sur la survie et les mutations du monde post-virus.

Un nouveau souffle pour la franchise avec une trilogie ambitieuse

Au-delà de cette première sortie Netflix, le futur s’annonce chargé. En janvier 2026, on attend la suite au cinéma : 28 ans plus tard : Le Temple des Os, réalisée par Nia DaCosta, réalisatrice acclamée de Candyman. Ce film prolongera l’exploration de ce nouvel univers, avec une esthétique et des enjeux renouvelés.

Danny Boyle lui-même devrait faire son grand retour pour le troisième volet, bouclant ainsi un cycle complet et promettant une logique narrative cohérente et passionnante. Ce projet triple marque une ambition claire : redonner à la franchise sa stature iconique, tout en s’adaptant aux attentes des fans modernes.

Pourquoi 28 ans plus tard est déjà la meilleure suite d’horreur de 2025 ?

Le buzz autour de 28 ans plus tard est énorme, et il ne s’agit pas seulement d’un effet de nostalgie. Les premières critiques soulignent la capacité du film à allier horreur intense, drame émotionnel et réflexion profonde. La verticalité du scénario  entre décors sauvages, aliénation et brutalité sociale élève le film au-delà du simple film de zombies.

Le retour du duo Boyle-Garland est un gage de qualité qui rassure et impressionne. Leur capacité à raconter des histoires humaines au cœur du chaos viral fait toute la différence, contrairement aux suites d’horreur classiques parfois creuses.

Le regard que je porte sur ce retour attendu

En tant que passionné de pop culture, je vois ce nouveau volet comme un spectacle sensoriel et narratif jubilatoire. Il redonne de la vie à un univers qui avait besoin d’un coup de frais, tout en préservant le sérieux et la tension qui ont fait le succès des précédents films.

Le mélange entre surnaturel et réaliste, la plongée dans de nouvelles dynamiques sociales, les enjeux familiaux et les scènes de chasse rythment cette intrigue, offrant un panorama original et chargé d’émotions. C’est un pari réussi pour Netflix, qui confirme ici son rôle dans la diffusion des films d’auteur et de genre.

Les indispensables à savoir avant de voir 28 ans plus tard

  • Le film s’inscrit dans la continuité des précédents, mais se suffit aussi à lui-même. Une connaissance de 28 jours plus tard est un plus, mais pas obligatoire pour apprécier le récit.
  • Attends-toi à une ambiance très sombre, où la survie se joue autant contre les infectés que contre tes propres démons intérieurs.
  • Ce volet initie un triptyque qui promet d’explorer différentes facettes du monde post-Rage virus.

Tu peux donc te préparer à un nouvel univers riche, complexe et visuellement marquant, qui va occuper le panthéon des séries d’horreur pour les années à venir.

L’impact culturel et la place dans l’histoire du film d’horreur

Depuis 2002, 28 jours plus tard a influencé toute une génération de films et séries, contribuant à replacer le film d’horreur en tension permanente plutôt qu’en simple gore ou effet cheap. C’est aussi l’un des premiers à traiter l’apocalypse virale avec une intensité psychologique forte, une formule qu’on retrouve aujourd’hui dans de nombreuses œuvres post-pandémiques.

Ce comeback arrive à point nommé, dans une période où le public est plus attentif aux représentations de l’effondrement, de la peur sociale, et de l’inconnu. 28 ans plus tard parle autant d’horreur que d’humanité, d’espoir ténu que d’isolement radical.

En filigrane, la marque de fabrique Boyle-Garland reste intacte : un dosage parfait entre frissons, cœur, et intelligence narrative.