Avec des ennemis pareils, l’OM n’a plus besoin d’amis. Bienvenue en Ligue 1. Celle sans droits TV. Celle à trois vitesses, entre son intouchable club-état, les « raisonnables » millionnaires et les derniers, sans-le-sou. Lorient, 2,8 millions investis cet été, est l’un d’eux. Ce type de victime, le Vel’ en verra défiler une ribambelle cette saison. Charge à Mason Greenwood et sa bande de n’en faire qu’une bouchée. Mission accomplie vendredi soir (4-0), avec la manière s’il vous plaît. Tout sauf un luxe en ces temps de disette, de points et de jeu. Une bonne nouvelle pour la grande famille olympienne, qui risque, sauf très agréable surprise, d’en encaisser deux mauvaises la semaine prochaine.
Certes les rares bons Bretons étaient à l’infirmerie, certes ces Merlus auraient mieux fait de s’arrêter en chemin à Montpellier, dans cette bonne vieille Ligue 2 qu’ils risquent de rejoindre illico. Encore fallait-il en profiter. La réponse soufflée par les protégés de Roberto De Zerbi était tout sauf évidente, au regard de ces dernières semaines et du onze dessiné par le Lombard.
Contraint par les états de forme de ses internationaux, à l’approche d’une cadence infernale, mais aussi impatient de…