Finalistes en 2001, les Turcs peuvent croire à un premier titre européen dans leur histoire après avoir éteint la sélection emmenée par un Giannis Antetokounmpo freiné (12 points). Emmenée par un sublime Ercan Osmani – 28 points (6/8 à trois points), 6 rebonds et 2 passes décisives – la Turquie a maîtrisé son sujet de bout en bout. Malgré cette grosse performance, les Turcs ne seront pas favoris en finale.

Plus tôt dans la journée, l’Allemagne avait mis fin au rêve de la Finlande en dominant logiquement sa rencontre (98-86).

Champions du monde en titre, les Allemands, portés par Franz Wagner et Dennis Schröder, retrouvent la dernière marche de l’épreuve pour la première fois depuis 20 ans et une finale perdue contre la Grèce.

La Mannschaft a su se montrer intraitable tout au long de l’épreuve (aucune défaite et meilleure attaque).

La Finlande, surprenant et méritant demi-finaliste en a encore fait les frais, malgré une fin de troisième quart-temps qui a un temps laissé rêver à une remontée fantastique et un nouvel exploit.

Coupable notamment d’un deuxième quart-temps très compliqué, et victime en prime de l’efficacité et la belle adresse adverse – 8/16 à 50 % de réussite à 3 points à la pause – la sélection emmenée par la vedette Lauri Markkanen, plus discrète (16 pts, 8 rebonds), comptait déjà 14 points de retard à la mi-temps (61-47).

La belle partition d’Olivier Nkamhoua (21 pts, 9 rebonds, 3 passes), suivie de peu par le tir primé d’Edon Maxhuni, les a ramenés un court instant à six unités (77-71) en fin d’un troisième quart-temps au cours duquel les Finlandais ont accusé 18 points de retard.

Une révolte qui n’a pas été suivie d’effet. De trois tirs primés consécutifs, les coéquipiers de Daniel Theis ont remis un dernier coup d’accélérateur pour filer à grande vitesse vers la finale.

Présents dans le dernier carré pour la première fois, après avoir notamment écarté la Serbie, les Finlandais tenteront d’accrocher le podium dimanche face à la Grèce.