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L’ancien hôtel de l’intendant d’Etigny (Poste Gambetta) poursuit sa mue en 35 logements pour des seniors autonomes. Livré fin 2025, le projet des Jardins d’Arcadie séduit déjà. Place à la visite.
« À chaque visite, j’ai eu une réservation. » La responsable commerciale des Jardins d’Arcadie, Judith Sanges, arpente le chantier de la résidence seniors avec le sourire. L’ancien hôtel de l’intendant d’Etigny va bientôt connaître ses nouveaux locataires.
La construction de cette résidence seniors doit s’achever à la fin de l’année 2025, et l’établissement est déjà entré en phase de commercialisation.
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Sur trois étages, le bâtiment proposera à terme 35 logements à la location, exclusivement réservés à des personnes âgées encore autonomes. « Nous louons des appartements vides, à part la salle de bains et la cuisine, déjà équipées, explique Judith Sanges. Mais ce n’est pas une résidence services. Elle n’est pas destinée à accueillir des personnes qui auraient des troubles cognitifs, par exemple. » Les Jardins d’Arcadie proposent 35 appartements, dont 1 T4, 15 T3 et 19 T2. Avec à la clef, pour ceux qui sont situés dans les derniers étages, un panorama époustouflant sur la ville ou la cathédrale. Certains ne sont déjà plus disponibles.
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Comptez 960 € pour le ticket d’entrée dans un T2 des Jardins d’Arcadie. Mais ce prix ne correspond pas au seul logement. Les charges de copropriété, comme l’entretien des espaces communs, la présence d’un concierge en semaine, sont intégrées dans le loyer. Tout comme la taxe des ordures ménagères et l’assurance habitation. « S’ajoute à cela la fourniture d’une téléassistance, précise Judith Sanges. Nous avons un partenariat avec la Poste qui nous permet de proposer cette prestation. »
Immeuble PMR
Tout y a été pensé pour des résidents ayant des soucis de mobilité : ascenseur, couloirs larges, grandes portes, douches à l’italienne ou pièces où faire circuler sans difficulté un fauteuil roulant. Il a fallu composer avec un édifice classé, où les architectes des Jardins d’Arcadie n’avaient pas les coudées franches. Ils ont dû garder les ouvertures d’origine, parfois des cheminées ou des pans de bois, tout en proposant des pièces adaptées.
Les espaces communs en cours de réalisation.
DDM – MC
« Les appartements pensés pour les PMR (personnes à mobilité réduite, NDLR), il n’y en a pas beaucoup à Auch, observe la responsable commerciale. Les contacts que j’ai eus émanent de Gersois, souvent, et d’Auscitains aussi. Il s’agit de personnes qui veulent quitter des maisons devenues trop grandes, mais rester en haute ville. Souvent, il s’agit aussi de rompre l’isolement. »
Un espace de sociabilisation
Les boomeurs recherchent aujourd’hui des lieux plus propices aux rencontres. L’essor de ces résidences à Auch, avenue de l’Yser ou dans des Ehpad, traduit cet intérêt.
Loin d’être fermé, l’endroit est ouvert à des activités vers l’extérieur, facilitées par la proximité du centre-ville.
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Si la résidence n’offre pas de services médicaux, elle intègre de nombreux espaces communs, destinés à faciliter le contact entre les habitants. Une salle de fitness, un salon où regarder des films, mais aussi une cuisine commune, un immense living encore encombré par les meubles de cuisine où jouer, lire…
S’y ajoute une terrasse, qui surplombe la rue Gambetta. « On sait aujourd’hui que le secret pour bien vieillir, c’est de conserver une activité physique, intellectuelle et de garder du lien social. »