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La clinique Bon Secours du Puy-en-Velay a investi dans un robot chirurgical de nouvelle génération, le Da Vinci X, qui révolutionne le travail des médecins et des patients.

La premier robot chirurgical a été utilisé pendant cinq ans et vient de laisser la place à un équipement de dernière génération, le Da Vinci X dont la dépense atteint 1,3 million d’euros. Aujourd’hui, les cinq urologues pratiquent 150 à 170 opérations par an. D’ici 2026, cela devrait monter à 200 opérations avec l’intégration de la chirurgie digestive.

Ce nouveau robot chirurgical dispose de bras plus courts pour des interventions encore plus fines et complexes, notamment pour l’ablation de la vessie et sa reconstructon à l’intérieur du ventre. « On va encore plus loin dans la technique chirurgical », estime le Dr Jacques Largeron, urologue et président de la Commission médicale d’établissement (CME).

La caméra magnifie le geste et la vue

Avec leurs 7 degrés d’articulation, les bras manipulateurs du robot peuvent amplifier ou réduire l’amplitude du mouvement de rotation, afin d’obtenir une précision impossible pour une manoeuvre humaine. De plus, l’usage de la caméra permet une vision en trois dimensions et un zoom (X15 l’oeil humain) sur les zones à opérer. Elle offre ainsi au chirurgien une vue en immersion du champ opératoire, surclassant l’oeil humain et la capacité naturelle chirurgicale d’un opérateur humain.

Des avantages certains pour le patient

L’accompagnement robotique présente aussi l’avantage de pratiquer des interventions dites « mini-invasives », c’est-à-dire avec des toutes petites cicatrices (taille d’une pièce de monnaie de 5 centimes) : la cicatrisation en est ainsi plus rapide, réduisant les risques d’infection ou de cicatrices dysesthésiques.

La durée d’hospitalisation est diminuée, avec une récupération optimisée (le plus souvent : alimentation normale le soir même, et sortie à domicile dès le lendemain de la chirurgie). Les douleurs post-opératoires sont moindres, voire inexistantes : Ainsi, le patient se rétablit plus vite, il rentre plus rapidement à domicile et reprend quasiment instantanément une activité normale.

Elsan va investir 11 millions d’euros au Puy

« On reste à la pointe de l’innovation médicale », ajoute Benoit Lhoste, le directeur de la clinique Bon Secours, qui appartient au groupe Elsan. « On est sans doute la plus petite ville de France à bénéficier d’une telle technologie de pointe », s’enthousiasme Jacques Largeron. « L’innovation n’est pas réservée à Paris ou aux grandes métropoles », confirme Sébastien Proto qui a annoncé vendredi que le groupe Elsan allait investir 11 millions d’euros pour rénover en différentes étapes la clinique ponote.